lundi 9 juillet 2007

Nouveau rebondissement dans l'affaire des contre-plaquistes

On croyait l'affaire classée par la cour d' appel le 5 juillet 2007, mais c'était sans compter sur l'acharnement éminemment politique d'un procureur (aux ordres ?) Quand à la cour d'appel de Grenoble, elle pourrait bien elle-même faire les frais prochainement de la réforme de la carte judiciaire !!!.

vendredi 6 juillet 2007

Dénouement dans "l'affaire des Contre-plaquistes" ?

COMMUNIQUÉ: La mémoire n'est pas soluble dans la science

Déclarés coupables mais dispensés de peine pour avoir substitué aux plaques de la rue Thiers celles de La Commune de Paris, ils refusent le prélèvement de leur ADN : la justice leur donne raison.

La dispense de peine n'est pas une condamnation. Ainsi en a jugé la cour d'appel de Grenoble le 5 juillet dernier. Saisis par 5 « citoyens de la mémoire » refusant de se soumettre au prélèvement de leur ADN, les juges de la Cour d'appel ont considéré que le fait d'avoir déboulonné les plaques de la rue Thiers pour les remplacer par celles de La Commune de Paris n'ayant pas entrainé de condamnation, l'entrée des cinq « contre-plaquistes » au fichier de la police via leur empreinte génétique, ne s'imposait pas.

Le tribunal correctionnel, quelques mois auparavant, n'en démordait pas de cette loi « la même pour tous » c'est à dire, selon une logique «toute répressive » depuis les meurtriers d'enfants jusqu'aux voleurs à la tire (à l'exception toutefois des délits de biens sociaux, corruptions, trafic d'influence ...), mineurs compris.

Elle impose que toute personne condamnée pénalement se soumette au prélèvement de son empreinte génétique pour figurer au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Dès lors, quiconque ne se soumet pas commet un délit : il doit payer et se soumettre et ainsi de suite.
Portée en appel, l'affaire des contre-plaquistes est précisément classée sans suite.

Citoyens de la mémoire, ils ont voulu qu' aujourd'hui résonne encore en notre ville le souvenir de la boucherie que fut la répression par Adolphe Thiers de la Commune de Paris, ils ont juste « oublié » que la science, toute puissante science, n'a que faire des valeurs humaines et que nous courons un véritable danger, en France - et bientôt dans toute l'Europe par la mise en commun de tous les fichiers - en laissant se mettre en œuvre un projet tout entier dévoué à débusquer le déviant, quelle que soit sa déviance, et conserver son empreinte sous haute surveillance. La désignation par une loi de fauteurs de troubles, leur traque et leur condamnation a servi de fondements tout au long de l'histoire de l'humanité aux pires crimes, au pire totalitarisme. La justice, à Grenoble, vient de dire que telle n'était pas la loi des Hommes.

Le Comité de soutien aux cinq « Contre-plaquistes » poursuivis pour refus de prélèvement d'empreinte génétique (ADN)

Grenoble, le 6 juillet 2007

lundi 2 juillet 2007

Réarmer une gauche en miettes (1)

« RÉTABLIR UNE LIGNE DE FRONT TRANCHÉE AVEC LA DROITE ET LE CENTRE »

Une interview de Daniel Bensaïd (LCR) à écouter. Il en existe aussi un résumé écrit dans Regards

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