mardi 22 décembre 2009

De Grenoble à Gaza

[Mise à jour mardi 29 décembre : La marche internationale sur Gaza a été bloquée par les autorités égyptiennes. Le point sur place en vidéo et en français par Yazid ]


Le blog de Leïla Shahshahani


Leïla participe actuellement à la marche internationale pour rompre l'isolement des populations emmurées de Gaza (en passant par l'Egypte).

Mais c'est loin d'être gagné auprès des autorités égyptiennes. Tous ceux qui le souhaitent peuvent exprimer leur soutien à cette initiative en contactant la représentation égyptienne dans leur pays.
Pour la France : Ambassade d'Egypte à Paris ; Tél. : 01 53 67 88 30 ; Fax : 01 47 23 06 43 ; M. Al Naggary, premier secrétaire : nanaggary@hotmail.com

Leïla propose de vous inspirer de la lettre-type suivante :

"Je vous écris pour exprimer mon entier soutien à la Marche pour la liberté de Gaza programmée le 31 décembre prochain. Je prie instamment le gouvernement égyptien de permettre aux 1300 délégués internationaux d'entrer à Gaza par l'Egypte. C'est un moment historique de solidarité pacifique que nous attendons tous et que vous ne pouvez refuser."
date/signature

dimanche 20 décembre 2009

Face à l'enjeu climatique

À Copenhague, c’est de nous-mêmes dont il est question.
par George Monbiot *


Etonnant, au lendemain du sommet de Copenhague, ce plaidoyer philosophico-politique pour la décroissance est paru dans le journal britannique Le Guardian !
L' hirondelle ne fait pas le printemps des peuples, certes. Il n'empêche: quelque chose comme une énorme bulle d'oxygène finira bien par percer dans l'air (vicié) du temps, sans que nous en ayons encore aucune idée précise; quelque chose qui donne une toute autre direction que celle du suicide collectif, et encore quelques raisons d'espérer.

Opinions muselées, ONG congédiées (par centaines), le fiasco total du sommet mondial de Copenhague sur l'effet de serre participera -peut-être- d'un choc en retour salutaire. Une nouvelle génération plus généreuse et plus humaine est à naître. Elle ne pourra être qu' internationaliste (comme l'atmosphère), éco-socialiste, redistributive ... il n'y a tout simplement plus le choix. Il faut cependant sans attendre, et surtout, sans l'attendre, s'atteler à changer l'économie et les mentalités du Nord au Sud (dans cet ordre). Dès maintenant. A tous les échelons de la société.
Joyeuse année 2010 quand même!
JMB




Il est temps de nous retourner et de nous regarder en face. Ici, dans les couloirs en plastique et les cabines bondées, entre les textes impénétrables et les procédures qui s’étiolent, l’humanité décide de ce qu’elle est et de ce qu’elle deviendra. Elle doit choisir entre continuer à vivre comme elle l’a fait, jusqu’à ce que sa maison ne soit plus qu’un terrain vague, et s’arrêter et trouver sa nouvelle définition. Il ne s’agit pas simplement de changement climatique. C’est de nous qu’il s’agit.

La réunion de Copenhague nous met face à notre tragédie primitive. Nous sommes le grand singe universel, doué de l’ingéniosité et de l’agressivité nécessaires pour abattre des proies beaucoup plus grandes que nous, pour conquérir de nouvelles terres et pour rugir de défi face aux contraintes naturelles. Nous nous trouvons maintenant encerclés par les conséquences de notre nature, vivant gentiment sur cette planète surpeuplée, par crainte de faire mal aux autres ou de les provoquer. Nous avons des cœurs de lions et nous vivons des vies d’employés de bureau.

L’hypothèse de ce sommet est que l’âge de l’héroïsme est bel et bien fini. Nous sommes entrés dans l’ère de l’accommodation/adaptation. Nous ne pourrons plus jamais vivre sans modération. Nous ne pourrons plus jamais vivre en balançant nos poings sans nous demander sur la gueule de qui ils vont atterrir. Tout ce que nous faisons, nous devons maintenant le faire en tenant compte de la vie des autres, en étant prudents, précautionneux, méticuleux. Nous ne pourrons plus jamais vivre dans l’instant, comme s’il n’y avait pas de lendemain.

Cette rencontre a pour thème les substances chimiques : les gaz à effet de serre qui isolent l’atmosphère. Mais il s’agit aussi d’une bataille entre deux visions du monde. Les hommes en colère qui cherchent à faire dérailler cet accord, et empêcher que soit posée une limite à leur ambition personnelle, ont compris cela bien mieux que nous. Un mouvement nouveau, plus visible en Amérique du Nord et en Australie mais aujourd’hui présent partout dans le monde, réclame le droit de fouler aux pieds la vie d’autrui comme s’il s’agissait là d’un droit humain. Il ne sera ni limité par des impôts, ou par des lois sur les armes, des règlements, pas plus que par des mesures sanitaires ou de sécurité, ni par une quelconque contrainte, encore moins si elle est environnementale. Il sait que les combustibles fossiles ont rendu possible l’expansion de ce grand singe universel bien au-delà de ses rêves du Paléolithique. Pendant un moment, un merveilleux moment-frontière [1], ils nous ont permis de vivre dans une insouciance toute béate.

Les hommes en colère savent que cet âge d’or s’en est allé, mais ils n’arrivent pas à trouver les mots pour les contraintes qu’ils haïssent. S’accrochant à leurs exemplaires de La Révolte d’Atlas [2], ils malmènent tous ceux qui voudraient les brider en les accusant de communisme, de fascisme, de religiosité, de misanthropie, tout en sachant au fond d’eux-mêmes que ces restrictions sont dictées par quelque chose d’encore plus répugnant pour ces hommes effrénés : la décence que nous devons aux autres êtres humains. J’ai peur de ce chœur de brutes, mais je le comprends aussi. Je mène une vie plutôt paisible, mais mes rêves sont hantés par des aurochs géants. Tous ceux d’entre nous dont le sang court encore dans les veines sommes obligés de sublimer, de fantasmer. Nous trouvons dans nos rêveries et les jeux vidéo la vie que les limites écologiques et les intérêts des autres nous interdisent de vivre.

L’humanité n’est plus divisée entre conservateurs et libéraux, réactionnaires et progressistes, bien que la vieille politique nous informe sur ces deux bords. Aujourd’hui, la ligne de front se situe entre les chantres de l’expansionnisme et ceux de la modération ; ceux qui croient qu’il ne devrait y avoir aucun obstacle, et ceux qui croient que nous devons vivre avec des limites. Les batailles malsaines auxquelles nous avons jusqu’à présent assisté, entre verts et négationnistes du changement climatique, militants de la sécurité routière et dingues de vitesse, groupes de base authentiques et astroturfers [3] parrainés par des entreprises, ne sont qu’un début. Cette guerre va s’enlaidir encore à mesure que les gens repousseront les restrictions qu’impose la décence.

Nous y voilà donc, au pays des héros Beowulf, perdus dans le brouillard des sigles et des euphémismes, des parenthèses et des exemptions que requiert la diplomatie mortifère pour satisfaire les demandes de tous. Ici, il n’y a pas de place pour l’héroïsme, toutes les passions et les forces se heurtent aux besoins des autres. Les choses sont telles qu’elles devraient être, même si chacun de nos neurones se révolte contre cette réalité.

Bien que les délégués aient pris conscience de l’ampleur de leur responsabilité, je persiste à croire qu’ils vont nous vendre. Tout le monde veut vivre sa dernière aventure. Presque personne parmi les parties officielles ne peut accepter ce qu’impliquerait de vivre selon nos moyens, de vivre en pensant à demain. Ils se disent qu’il y aura toujours une autre frontière, un autre moyen d’échapper à nos contraintes et de se débarrasser de nos insatisfactions ailleurs et sur d’autres. Ce qui plane au-dessus de tout ce qui est ici en discussion n’ose pas dire son nom, toujours présent mais jamais mentionné. La croissance économique est la formule magique qui permet à nos conflits de rester en suspens.

En situation de croissance économique, il n’y a pas besoin de justice sociale, car l’amélioration des conditions de vie se fait sans redistribution. Tout pendant qu’il y a de la croissance économique, les gens n’ont pas à affronter leurs élites. En situation de croissance économique, nous pouvons continuer à acheter notre vie sans trop de soucis. Mais, comme les banquiers, nous évitons les ennuis d’aujourd’hui en multipliant ceux de demain. Grâce à la croissance économique, nous empruntons du temps à des taux d’intérêts punitifs.

Il est assuré que toute réduction fixée par un accord à Copenhague se verra finalement dépassée. Même si nous parvenons à prévenir la rupture climatique, la croissance signifie que ce n’est qu’une question de temps avant que nous butions sur une nouvelle contrainte, qui exigera une nouvelle réponse mondiale : que ce soit le pétrole, l’eau, les phosphates ou les sols. Nous allons aller vacillants d’une crise à une crise existentielle si nous n’abordons pas la cause sous-jacente : la croissance perpétuelle ne peut s’accommoder d’une planète finie.

Malgré leur sincère désir d’autolimitation, les négociateurs de la ville en plastique ne sont pas sérieux, pas même sur le changement climatique. Et là encore, se joue autre chose qui ne dit pas son nom : la question de l’approvisionnement. La plupart des États-nations qui se disputent à Copenhague mènent deux politiques concernant les combustibles fossiles. La première consiste à minimiser la demande, en nous encourageant à réduire notre consommation. L’autre consiste à maximiser l’approvisionnement, en encourageant les entreprises à extraire tout ce qu’elles peuvent du sous-sol.

Nous savons, grâce aux articles publiés dans Nature en avril, que nous pouvons utiliser au maximum 60% des réserves actuelles de charbon, de pétrole et de gaz, pour que la température globale moyenne n’augmente pas de plus de deux degrés [4]. Nous pouvons en brûler encore moins si, comme de nombreux pays pauvres le réclament maintenant, nous cherchons à éviter que la température ne s’élève de plus de 1.5°C. Nous savons que l’extraction et le stockage ne rejetteront qu’une petite proportion du carbone présent dans ces combustibles. D’où deux conclusions évidentes : les gouvernements doivent décider quelles réserves existantes de combustibles fossiles on doit laisser dans le sol, et ils doivent introduire un moratoire mondial sur la prospection de nouveaux gisements. Aucune de ces propositions n’a été mentionnée durant la discussion.

Mais il faut bien quelque part que cette première grande bataille mondiale entre les expansionnistes et les décroissants soit gagnée ; par la suite, les batailles qui en découlent – augmentation de la consommation, pouvoir des entreprises, croissance économique – devront être livrées. Si les gouvernements ne montrent pas de volonté concernant le changement climatique, les expansionnistes se saisiront de la faiblesse des décroissants. Ils s’attaqueront aux autres mesures qui protègent les gens les uns des autres, ou qui empêchent la destruction des écosystèmes de la planète, en utilisant les mêmes tactiques de dénégation, de dissimulation et de recours à l’intérêt personnel. Il n’existe pas de fin à cette bataille, car il n’est pas de ligne que ces gens ne franchiront pas. Ils ne savent que trop bien que cette bataille a pour objet une redéfinition de l’humanité, et ils veulent que notre espèce soit encore plus rapace qu’elle ne l’est déjà.

* journaliste spécialiste des questions environnementales et chroniqueur du quotidien The Guardian.
Cet article a été initialement publié sur monbiot.com et dans le Guardian.
Traduction Morgane Iserte, révision Nicolas Haeringer, dans le cadre du projet www.m-e-dium.net

jeudi 3 décembre 2009

Prenez un café zapatiste !

Et si pour les fêtes vous commandiez votre café directement aux coopératives zapatistes ? Ceci présente un double avantage : d'abord, c'est un très bon arabica; ensuite tout va dans la poche de ces petits producteurs. C' est une association militante basée à Paris qui se charge des commandes en gros, de l'importation et de la distribution. Vous trouverez les conditions de vente au bas de ce billet. Dépêchez-vous, car la souscription pour la récolte 2010 (livraison en juin 2010) s'achève fin décembre 2009.

Un mot de présentation de l 'association Echanges Solidaires-:


Bonjour à toutes et à tous,

Comme chaque année depuis 2003, nous lançons une campagne de souscription pour acheter le café des coopératives zapatistes au Chiapas. Nous sommes tous bénévoles.

Nous rachetons cette année le café aux coopératives Yachil Xojobal Chulchan dans la zone des Altos du Chiapas, et Ssit Lequil Lum dans la zone Nord de Roberto Barrios.

Yachil Xojobal Chulchan est située dans la zone des Altos, géographiquement proche de Mut Vitz. Elle est constituée essentiellement de réfugiés ayant dû fuir devant les violences paramilitaires à la fin des années 1990 (et notamment ceux massacrés à Acteal en 1997). Elle comprend environ 700 membres et possède la certification biologique.

Ssit Lequil Lum est la plus jeune des coopératives zapatistes. Ce n’est pas seulement une coopérative de production de café : elle regroupe l’ensemble des productions de la zone, dans l’objectif de répartir le fruit de leur travail entre les communautés en fonction des besoins. Voulant aller aussi loin que possible sur le chemin de l’autonomie, elle a décidé de ne pas adhérer aux programmes officiels de certification équitable et biologique.

Cependant, elle met en place une certification indépendante avec l’aide de l’ONG de San Cristóbal Desmi et de l’université indépendante de Chapingo. Une liste de critères a été établie par les cultivateurs, les techniciens en agro-écologie, mais aussi les anciens des communautés, porteurs de mémoire. Ces critères portent aussi bien sur la culture elle-même (sans produits chimiques) que sur la qualité du traitement après la récolte. Des membres des communautés zapatistes ont été formés pour
vérifier que chaque membre appliquait bien ces critères. La certification finale est donnée par les autorités zapatistes.

Cette année, le prix du paquet sera le même que l'an dernier soit 3,20 euros.

Au-delà du prix fixé et payé aux coopératives, tous les bénéfices sont renvoyés aux communautés zapatistes. Nous les remettons aux Conseil de Bon Gouvernement, autorités élues par les communautés zapatistes et représentant l'ensemble de celles-ci. Ils décident par eux-mêmes par la
suite de la manière d'utiliser cet argent. Cela permet ainsi que l'argent provenant du café bénéficie à l'ensemble des communautés et pas seulement à celles qui produisent du café.

La souscription se termine fin décembre.

Nous vous demandons si possible de commander plutôt le café d’une seule coopérative mais surtout par multiple de 10, afin de diminuer les complications tant sur le plan comptable que sur celui de la manutention.

Pour la même raison, merci d'évaluer votre commande pour l'année afin de ne pas en faire plusieurs dans l'année. Différentes commandes et donc différents colis augmentent à la fois les frais d'envoi et la manutention.
Il est par contre possible de ne nous envoyer qu'une partie du pré-paiement au moment de la souscription et le solde à la livraison. Il est plus facile pour nous d'avoir une seule commande sur l'année avec plusieurs paiements que plusieurs commandes!

Nous avons également un blog ou il est possible de commander
l'artisanat des coopératives zapatistes.

En région parisienne, nous tenons des permanences tous les mercredi de 16h à 20h au 21 ter rue voltaire 75011 Paris. Vous y trouverez le café et l'artisanat.

Pour davantage d’informations sur la situation au Chiapas et à Oaxaca, vous pouvez vous rendre sur le site du Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte .

À bientôt,
solidairement : Echanges solidaires

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Bon de souscription pour achat(s) anticipé(s)
À retourner avant fin décembre 2009 à : Échanges Solidaires 21 ter, rue
Voltaire, 75011 Paris

Paquets de 250 g de café, disponibles en JUIN 2010

Je souscris pour (3,20 € l’unité, 5 paquets minimum mais si possible par
multiple de 10) :

…………paquets , soit ……………...euros de la coopérative Ssit Lequil Lum ou Yachil
(entourer le nom de la coopérative souhaitée)
Paiement effectué le ……/……/……. Par chèque bancaire à l’ordre de :
Échanges Solidaires

Nom :……………………………Prénom : …………………………………...
Adresse :…………………………………………………………………………
Code Postal :………………….Ville :…………………………………………
Courriel*: …………………………………..… Tel*: …………………………

*Très important pour la livraison : journée de distribution à Paris;
envois en province (port inclus dans le prix)
Si vous souhaitez plus d’informations ou de bons de commande :
cafesolidaire@no-log.org

vendredi 27 novembre 2009

Identité Nationale

Lire/télécharger la

En réponse (négative) à l' invitation de Mr le Préfet à participer au débat officiel sur l' identité nationale.

jeudi 12 novembre 2009

Semaine de la solidarité internationale 2009

Vivre sans TF1 pendant une semaine (et plus si affinités) c'est possible, la preuve : nous avons recensé pas moins de trente-cinq manifestations solidaires en Isère du 14 au 22 novembre 2009. Il y en a peut-être davantage. Pour la France, le site lasemaine.org s'efforce de les recenser toutes.


Projection-débat : « Yakar – l’espoir », film de Michel Crozas (L’Oeil Nu) 13/11/2009 - 20 h
Organisée par : Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde
o Lieu : MAISON DES ASSOCIATIONS, 6 rue Berthe de Boissieux, Grenoble
o Type : autour d'un film | conférence-réflexion | discussion-débat
o Thème(s) : alimentation et agriculture | droits humains -Tourné en Janvier 2009 dans la banlieue de DAKAR.
o En partenariat avec : CADTM, CIIP, LIFPL, L’œil nu, Coordination Iséroise de soutien aux Sans Papiers.


Droits de la femme, droits de l'enfant - 13/11/2009
Organisée par : COLLECTIF SSI VOIRON
o Lieu : VOREPPE
o Type : conférence-réflexion
o Thème(s) : santé | éducation | droits humains
o Public(s) spécifique(s) : public étudiant
o En partenariat avec : AFDI, Aide et Action Isere, Amis du théâtre AL-ROWWAD, Amnesty International, Artisans du Monde, CCFD Terre Solidaire, Chrétiens & Sida, Comité Ras l'Front du Voironnais, Enfants d'Asie, SGAP (Solidarité avec les Artisans Palestiniens)



Un jour pour la solidarité internationale 14/11/2009
Organisée par : Collectif Vienne Solidarité Internationale
o Lieu : Vienne
o Type : discussion-débat | exposition | concert-musique | atelier artistique - culturel | jeu | autour d'un repas | forum - rassemblement
o Thème(s) : tourisme solidaire | paix et conflits | commerce équitable | alimentation et agriculture | droits humains
o Public(s) spécifique(s) : jeune public
o En partenariat avec : Service realtions internationales de la Ville de Vienne, UNICEF et étudiants africains du CIEDEL (Centre international d'études sur le développement local)
o Aussi dans le cadre de : 20e anniversaire - Convention des droits de l'enfant


Journée NUESTRA AMERICA - 15/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : GRENOBLE
o En partenariat avec : COLLECTIF POUR CUBA ET COLLECTIF DE SOUTIEN A L'ALBA


Vers un crash alimentaire - 15/11/2009
Organisée par : Collectif Nord Isère Projection d'un documentaire suivi d'un débat: " Vers un crash alimentaire"
o Lieu : L'Isle d'Abeau
o Type : autour d'un film | discussion-débat
o Thème(s) : environnement | paix et conflits | commerce équitable | commerce et finance internationaux | finances solidaires | alimentation et agriculture | développement durable | interculturalité
o En partenariat avec : Mairie de L'Isle d'Abeau
o Aussi dans le cadre de : Festival AlimenTERRE


Les Enfants des rues de Dakar - du 16/11/2009 au 27/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : MAISON DE L’INTERNATIONAL, 1 rue Hector Berlioz, Grenoble
o Type : EXPOSITION
o En partenariat avec : Association départementale des Francas de l'Isère


Emeutes de la faim, la crise était presque parfaite -16/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble Emeutes de la faim, la crise était presque parfaite
o Lieu : GRENOBLE
o Type : autour d'un film


Danse et Culture comme moyen de résistance -16/11/2009 au 20/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : SAINT MARTIN D HERES
o Type : spectacle | concert-musique
o En partenariat avec : ASSOCIATION FRANCO COLOMBIENNE LA MOMPOSINA - ASSOCIATION IDEES


Colombie - Cameroun - France : du 17/11/2009 au 18/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : SAINT MARTIN D HERES
o Type : exposition
o En partenariat avec : Agir pour le Savoir, Fondation Azombo, IDEES


Un village au milieu du monde - 17/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : GRENOBLE
o Type : autour d'un film
o En partenariat avec : CIIP, Comité Isérois de soutien aux Sans Papiers, collectif de soutien aux réfugiés politiques algériens, l'APARDAP


Soirée -débat-film : "En 2009, des droits pour tous les enfants?" 17/11/2009
Organisée par : Collectif meylanais(agglo grenobloise)
o Lieu : Meylan
o Type : autour d'un film | discussion-débat
o Thème(s) : paix et conflits | santé | éducation | droits humains | interculturalité | autre
o En partenariat avec : Collectif, représentant du défenseure des enfants
o Aussi dans le cadre de : 20e anniversaire - Convention des droits de l'enfant


Projection-débat sur le droit d'asile - 17/11/2009
Organisée par : Collectif Vienne Solidarité Internationale
o Lieu : Vienne
o Type : autour d'un film | discussion-débat
o Thème(s) : migrations


Cercle de silence - 18/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble CERCLE DE SILENCE
o Lieu : GRENOBLE
o Type : forum - rassemblement
o En partenariat avec : cimade, diaconat protestant, ecole de la paix, secours catholique, ...


SIDI IFNI - Un samedi noir - 18/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : GRENOBLE
o Type : autour d'un film | discussion-débat
o En partenariat avec : ATTAC - MAROC SOLIDARITES CITOYENNE


Les Pirates du Vivant - 19/11/2009
Organisée par : Collectif Nord Isère Projection d'un documentaire suivi d'un débat: " Les Pirates du Vivant"
o Lieu : Bourgoin Jallieu
o Type : autour d'un film | discussion-débat
o Thème(s) : environnement | commerce équitable | commerce et finance internationaux | alimentation et agriculture | droits humains | développement durable | interculturalité
o En partenariat avec : Communauté d'Agglomération Portes de l'Isère
o Aussi dans le cadre de : Festival AlimenTERRE


Concert Tchergue - 19/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : SAINT MARTIN D HERES
o Type : concert-musique
o En partenariat avec : ROMS ACTION - IDEES


Conférence tourisme solidaire et développement durable - 20/11/2009
Organisée par : ALLIANCE FM CONFERENCE
o Lieu : GRENOBLE
o Type : autour d'un film | conférence-réflexion
o Thème(s) : tourisme solidaire | développement durable
o Public(s) spécifique(s) : public étudiant
o En partenariat avec : Conseil Régional, Ville de Grenoble


L' Artisanat au Sahara- 20/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : GRENOBLE
o Type : autour d'un film | conférence-réflexion
o En partenariat avec : ALLIANCE FRANCE MEDITERRANEE


Le paradoxe de l'Erika - 20/11/2009
Organisée par : COLLECTIF SSI VOIRON
o Lieu : VOIRON
o Type : spectacle
o Thème(s) : commerce et finance internationaux
o Public(s) spécifique(s) : public étudiant
o En partenariat avec : AFDI, Aide et Action Isere, Amis du théâtre AL-ROWWAD, Amnesty International, Artisans du Monde, CCFD Terre Solidaire, Chrétiens & Sida, Comité Ras l'Front du Voironnais, Enfants d'Asie, SGAP (Solidarité avec les Artisans Palestiniens)


Résistance et luttes pour la transparence : exemple du Congo-Brazzaville 20/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : GRENOBLE
o Type : conférence-réflexion
o En partenariat avec : SURVIE ISERE - SECOURS CATHOLIQUE - CIIP - CCFD TERRE SOLIDAIRE


Les 20 ans de la Convention des droits de l'enfant 20/11/2009
Organisée par : Collectif Vienne Solidarité Internationale
o Lieu : Vienne
o Type : conférence-réflexion
o Thème(s) : droits humains


Pour un instant, la liberté - 20/11/2009
Organisée par : COLLECTIF SSI VOIRON
o Lieu : VOREPPE
o Type : autour d'un film
o Thème(s) : migrations | paix et conflits | santé | éducation | droits humains | interculturalité
o Public(s) spécifique(s) : public étudiant
o En partenariat avec : AFDI, Aide et Action Isere, Amis du théâtre AL-ROWWAD, Amnesty International, Artisans du Monde, CCFD Terre Solidaire, Chrétiens & Sida, Comité Ras l'Front du Voironnais, Enfants d'Asie, SGAP (Solidarité avec les Artisans Palestiniens)
o Aussi dans le cadre de : 20e anniversaire - Convention des droits de l'enfant


" Notre pain quotidien" - 20/11/2009
Organisée par : Collectif Nord Isère Projection d'un film suivi d'un débat: " Notre pain quotidien"
o Lieu : Villefontaine
o Type : autour d'un film | discussion-débat
o Thème(s) : environnement | commerce et finance internationaux | alimentation et agriculture | santé | développement durable
o En partenariat avec : Cinéma Le Fellini et la Mairie de Villefontaine
o Aussi dans le cadre de : Festival AlimenTERRE


Résistance en COLOMBIE 20/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : SAINT MARTIN D HERES
o Type : conférence-réflexion | spectacle
o En partenariat avec : ASSOCIATION FONDATION AZOMBO - ASSOCIATION LA MOMPOSINA - ASSOCIATION IDEES



Gnawas du Sahara algérien - 21/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : GRENOBLE
o Type : concert-musique
o En partenariat avec : ALLIANCE FRANCE MEDITERRANEE


Journée de solidarité - 21/11/2009
Organisée par : ALESIAH
o Lieu : Echirolles
o Type : conférence-réflexion | discussion-débat | exposition | spectacle
o Thème(s) : autre
o En partenariat avec : les quinze asociations ,la ville d'Echirolles,le conseil general,la region ,le SSI


Le paradoxe de l'Erika - 21/11/2009
Organisée par : COLLECTIF SSI VOIRON
o Lieu : VOIRON
o Type : spectacle
o Thème(s) : commerce et finance internationaux
o Public(s) spécifique(s) : public étudiant
o En partenariat avec : AFDI, Aide et Action Isere, Amis du théâtre AL-ROWWAD, Amnesty International, Artisans du Monde, CCFD Terre Solidaire, Chrétiens & Sida, Comité Ras l'Front du Voironnais, Enfants d'Asie, SGAP (Solidarité avec les Artisans Palestiniens)


Les chants des Bédoins - Les Gnawa - 21/11/2009
Organisée par : ALLIANCE FM LES CHANTS DES BEDOINS Les Gnawa
o Lieu : GRENOBLE
o Type : concert-musique
o Thème(s) : interculturalité
o Public(s) spécifique(s) : public étudiant
o En partenariat avec : Conseil Régional rhône-Alpes,Ville de Grenoble,


Soirée "Retour de mission au Bénin" - 21/11/2009
Organisée par : Afrique-Monde Droits Humains pour un Développement Durable
o Lieu : Saint-Martin-d'Hères
o Type : discussion-débat | exposition
o Thème(s) : droits humains | développement durable | interculturalité
o Public(s) spécifique(s) : jeune public | public étudiant


Concert Interculturel - 22/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : GRENOBLE
o Type : concert-musique
o En partenariat avec : AFRANE - MUSIQUE POUR TOUS


Les enfants d'Arna - 23/11/2009
Organisée par : COLLECTIF SSI VOIRON
o Lieu : MOIRANS
o Type : autour d'un film
o Thème(s) : paix et conflits | éducation | droits humains
o Public(s) spécifique(s) : public étudiant
o En partenariat avec : AFDI, Aide et Action Isere, Amis du théâtre AL-ROWWAD, Amnesty International, Artisans du Monde, CCFD Terre Solidaire, Chrétiens & Sida, Comité Ras l'Front du Voironnais, Enfants d'Asie, SGAP (Solidarité avec les Artisans Palestiniens)
o Aussi dans le cadre de : 20e anniversaire - Convention des droits de l'enfant


"La Faim des paysans: une ruine programmée" - 24/11/2009
Organisée par : Collectif Nord Isère Projection d'un documentaire suivi d'un débat: " La Faim des paysans: une ruine programmée"
o Lieu : La Tour du Pin
o Type : autour d'un film | discussion-débat
o Thème(s) : environnement | commerce équitable | commerce et finance internationaux | alimentation et agriculture | droits humains | développement durable
o En partenariat avec : Mairie de La Tour du Pin
o Aussi dans le cadre de : Festival AlimenTERRE


Argent fou, argent sage - 26/11/2009
Organisée par : COLLECTIF SSI VOIRON
o Lieu : VOIRON
o Type : autour d'un film | discussion-débat
o Thème(s) : commerce et finance internationaux | finances solidaires
o Public(s) spécifique(s) : public étudiant
o En partenariat avec : AFDI, Aide et Action Isere, Amis du théâtre AL-ROWWAD, Amnesty International, Artisans du Monde, CCFD Terre Solidaire, Chrétiens & Sida, Comité Ras l'Front du Voironnais, Enfants d'Asie, SGAP (Solidarité avec les Artisans Palestiniens)


Le commerce équitable - 27/11/2009
Organisée par : COLLECTIF SSI VOIRON
o Lieu : VOIRON
o Type : discussion-débat | exposition
o Thème(s) : commerce équitable
o En partenariat avec : AFDI, Aide et Action Isere, Amis du théâtre AL-ROWWAD, Amnesty International, Artisans du Monde, CCFD Terre Solidaire, Chrétiens & Sida, Comité Ras l'Front du Voironnais, Enfants d'Asie, SGAP (Solidarité avec les Artisans Palestiniens)


10 HEURES POUR LA PALESTINE - 28/11/2009
Organisée par : Collectif SSI Grenoble
o Lieu : GRENOBLE
o Type : autour d'un film | discussion-débat
o En partenariat avec : COLLECTIF ISEROIS POUR LA PALESTINE

mardi 10 novembre 2009

RPR Zombies...

...Chacun son Mur, Castration nucléaire, Fiche contact, Hulot sur le Titanic, Lefebvre versus Lefebvre, etc.

les dernières news à dormir debout de la rubrique actualité d' Arte-Radio.Pour ceux qui ont quelque chose entre les oreilles.








dimanche 18 octobre 2009

Nanotechnologies

Faut-il boycotter le débat public sur les nanotechnologies?



Résolument, OUI, affirme le collectif Pièces et Main d'oeuvre basé à Grenoble, à l'avant-garde de l'opposition radicale au développement de cette "filière" industrielle. Ci-dessous, pour RUE89 une militante anonyme répond à Sophie Verney-Caillat.

« Nano », le mot magique qui recouvre tout se qui se passe à l’échelle du milliardième de mètre, fait l’objet d’un débat public de six mois à partir de ce jeudi 15 octobre. « Une grande campagne de désinformation participative », met en garde un riverain, qui nous supplie de ne pas faire « ce que les médias français ont fait avec le nucléaire : informer les citoyens quand il est trop tard. »

Un « débat public » s’organise généralement pour recueillir l’avis des citoyens sur un grand projet d’infrastructure engageant beaucoup d’argent public. Cette fois, et « c’est une première », souligne Jean Bergougnoux, ancien directeur général d’EDF, ex-président de la SNCF et responsable de l’organisaton de ce grand débat, il concerne une question de société large, les nanotechnologies, qui engage notre avenir à tous.

Les nanotechnologies sont déjà présentes dans mille produits (un secteur en croissance de 379 % depuis sa création en 2006 selon un article du Monde), dont 60 % dans les domaines de la santé et du bien-être. Le secteur pesait 147 milliards de dollars en 2007, et pourrait atteindre les 3100 milliards en 2012. Jean Bergougnoux justifie sa mission :

« Nous sommes là pour écouter les citoyens afin d’orienter la recherche, protéger les travailleurs, faire les réglementations quand nécessaires. Lors du Grenelle de l’environnement, les associations ont exprimé les frustrations des Français sur des décisions qui ont été prises sans les consulter. Là, il n’est pas trop tard, il y a encore beaucoup de décisions à prendre. »

Contre-débat et appel au boycott Le collectif citoyen Pièces et main d’oeuvre, né il y a huit ans à Grenoble pour éveiller la conscience citoyenne sur ces questions, vient de lancer son propre « site du débat public sur les nanotechnologies », nanomonde.org. Rue89 a interrogé une militante anonyme de ce collectif de citoyens méfiants, qui appellent à boycotter le débat public officiel :

« Le débat public, c’est un exutoire pour que les gens relâchent la vapeur. Mais le plan Nano-INNOV lancé par le gouvernement en mai dernier et qui prévoit 70 millions d’euros d’investissement public ne sera pas remis en cause s’il ressortait du débat public que les gens sont opposés au nanomonde. Tout est décidé d’avance et on dit aux gens vous pourrez discuter. »

Ces opposants estiment que l’Etat veut à tout prix éviter le « syndrome OGM », c’est-à-dire « un rejet par l’opinion d’une révolution technologique qui révolutionne nos vies d’une façon qui ne nous convient pas » :

« Ça fait partie de tous les outils que les sociologues de l’innovation appellent “ l’acceptabilité ” : comment on fait pour rendre acceptable une innovation ? C’est le monde à l’envers : la technologie ne vient pas répondre à des besoins identifiés, au contraire on dispose d’une technologie et on se demande comment la rentabiliser. »

La science-fiction devient réalité Les nanotechnologies sont « dévastatrices » car elles nous promettent « l’homme machine dans un monde machine », résume le collectif Pièces et main d’oeuvre. Lors d’un des nombreux débats organisés depuis huit ans, les « gens sont choqués dès qu’ils savent ce que c’est », par exemple lorsqu’ils apprennent que les puces RFID (Radio Frequency Identification) sont des puces intelligentes qui mouchardent en « enregistrant tout ce qui constitue votre mode de vie ».

« A Clinatec, laboratoire de recherche biomédicale du Commissariat à l’Energie Atomique, on cherche à nous mettre des nanos dans le cerveau, on va traiter les humeurs des humains avec des machines sans se demander qui est derrière les machines ? »

Pour nanomonde.org, la réalité est en train de rejoindre la fiction, par exemple dans ses applications militaires : »Le programme FELIN de l’armée française, c’est exactement l’homme qui valait 3 milliards. »

Des spécialistes de la « stratégie d’opinion »

Sur la forme aussi, l’organisation de ce débat pose question. La commission est une autorité indépendante, mais saisie par sept ministères et financée (2 millions d’euros) par le ministère de l’Ecologie. Pour l’assister dans sa communication auprès des médias et du public, la commission a passé un contrat avec un prestataire qui avait déjà fait parler de lui dans l’affaire de la surveillance des profs : l’agence i&e consultants, conseil en stratégie d’opinion.

De plus, « les membres de la commission font partie du “ technogratin ” comme on dit, et ils disent eux mêmes qu’ils ne sont pas fondés à émettre des recommandations », souligne encore le nanomonde. Alors, faut-il participer ou risque-t-on de se faire manipuler ?

Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 15/10/2009 |

Lien utile : Nanomonde.org le site du débat public sur les nanotechnologies.

vendredi 16 octobre 2009

vendredi 9 octobre 2009

Verbatim : André Vallini

André Vallini

" Les militants sont idéalistes par nature, mais les responsables doivent être réalistes. "
  • Le contexte : Dans le cadre d'un référendum interne voulu par Martine Aubry, les adhérents socialistes isérois se sont prononcés à 71% en faveur d'un non-cumul des mandats de parlementaire et de président d'exécutif et à 78% pour limiter à trois les mandats successifs pour un président d'exécutif local. Les résultats sont à peu près les mêmes au niveau national.

mardi 6 octobre 2009

Succès de la votation pour le service public postal

Communiqué

COLLECTIF DEPARTEMENTAL ISEROIS CONTRE LA PRIVATISATION DE LA POSTE

Pour un débat public et un référendum sur l'avenir du service oublic postal




Grenoble, dimanche 4 octobre 2009 à 18h.

A cette heure, tout en étant dans l'attente des résultats d'une trentaine de communes, les résultats de 116 communes du département nous sont parvenus : dans ces lieux de votes, 48 434 isérois ont participé à la consultation citoyenne pour donner leur avis sur le projet de loi, présenté par le gouvernement, pour changer le statut de la Poste afin de la privatiser.


47 311 d’entre eux ont choisi de dire NON à ce changement, soit 98,15 % des suffrages exprimés, alors que 891 l’approuvent (1,85 %).


Au-delà de ces chiffres, et compte tenu de la faiblesse de nos moyens de communication, le nombre des consultations organisées et le nombre de participants attestent de l'ampleur de la mobilisation citoyenne, démontrant à la fois l'attachement à un authentique service public postal et une forte exigence en matière d’expression démocratique.

Les citoyens de tout âge sont venus s’exprimer, les retraités comme les actifs, et de nombreux jeunes.

Malgré la tentative d’intimidation exercée par le Préfet auprès de maires ayant choisi d’organiser cette consultation, l’implication de très nombreux élus locaux dans cette initiative , auprès de citoyens-usagers et de salariés de la Poste, démontre l’importance que revêt le service public postal de proximité en terme de lien social pour les populations et d’aménagement des territoires.

Le président de la République, le Gouvernement et les sénateurs, qui seraient les premiers parlementaires à examiner ce projet, doivent entendre cet avis et en tenir compte.

Soit le Gouvernement retire ce projet, soit le Président de la République le soumet à référendum.

D’autre part, les directions départementales iséroises de la Poste, doivent cesser toute mesure visant à porter préjudice au service public postal de proximité. En matière d’ouverture des bureaux de poste, d’acheminement et de distribution du courrier, les services doivent être organisés en fonction des besoins des usagers et en concertation avec les personnels.

Le collectif départemental félicite et remercie tous les citoyens, les salariés et les élus locaux qui ont permis à ces dizaines de milliers d'Isérois de s’exprimer.

Nous appelons à renforcer et multiplier les comités locaux pour poursuivre la mobilisation et imposer le débat public.

A Grenoble, le 4 octobre 2009

jeudi 1 octobre 2009

Privatisation de la Poste : c'est NON

Le Gouvernement souhaite donc changer le statut de La Poste. François Brottes, député Socialiste de l'Isère, explique les raisons pour lesquelles les membres du Groupe SRC s'opposeront à toute modification statutaire voulue par la majorité.
Fort bien. On rappelle tout de même que c'est un gouvernement de la gauche plurielle qui a approuvé en 1997 l’ouverture à la concurrence du service postal...
Rendez-vous le 3 octobre dans les mairies, sur les marchés, à l’entrée de certains bureaux de postes, (voir la liste des bureaux à Grenoble ici ) pour soutenir le service public postal.

lundi 28 septembre 2009

La Poste appartient à ses usagers

Vous refusez la réduction de la qualité du service, les suppressions massives d'emploi, les augmentations tarifaires, la priorité à la satisfaction des actionnaires ? Exigeons ensemble un débat public et un REFERENDUM sur le service public postal. Cette campagne a reçu le soutien de la ville de Grenoble et d'un certain nombre d'autres conseils municipaux isérois.

Face à la menace de privatisation de la Poste, exprimez votre refus en votant massivement NON au projet gouvernemental, lors de la consultation nationale organisée près de chez vous, samedi 3 octobre 2009.

Objectif : 1 million de votants le 3/10/2009 à 18 heures




Liste des bureaux de vote ouverts à GRENOBLE samedi 3 octobre
De 9h00 à 17h00 :

  1. Salle des Tickets (Place St Bruno)

  2. Marché Estacade (matin)

  3. Bibliothèque du Jardin de Ville (centre-ville)

  4. Maison du Tourisme

  5. Rue Félix-Poulat

  6. Bibliothèque d'Etude (Chavant)

  7. Passerelle piétonne de Grand Place

  8. Maison de quartier Arlequin - patio

  9. MDH - Place des Géants

  10. Centre Social Teisseire - quartier Malherbe

  11. Centre social Abbaye (le matin)

  12. Bibliothèque Abbaye (après-midi)


Consultation nationale organisée à l'initiative d'un comité national contre la privatisation de la poste, regroupant plus de 50 organisations, syndicats et partis politiques. Le Comité à demandé au président de la république d'organiser un référendum sur l'avenir de la poste comme il en a la possibilité.

Nb: Une urne sera installée en mairie de Grenoble les 1er et 2 octobre.

Sur le blog d' Olivier BONNET :"Référendum sur La poste : la vacuité abyssale de Christine Lagarde"

lundi 21 septembre 2009

Que faire face à l'augmentation injustifiée des impôts ?

Communiqué de l' ADES du 18 septembre 2009

De plus en plus d’habitants réagissent fortement face aux augmentations injustifiées des impôts locaux à Grenoble dont ils ne comprennent pas les raisons (voir par exemple les commentaires sur notre site).

Dans les Nouvelles de Grenoble de septembre 2009 (page 19), l’adjoint aux finances annonce une politique d’économies de 2,16 M€ (diminution des études et recherche, des fluides, des frais de communication et réception…).

C’est ce qu’avaient, notamment, proposé les élus « Ecologie et Solidarité » lors du vote du budget 2009 afin d’éviter d’augmenter le taux des impôts, et qui avait été refusé par la majorité municipale.

Cette annonce démontre, une fois de plus, que l’augmentation des taux de 9 % était totalement injustifiée. Il était possible de faire des économies importantes (la majorité droite-gauche l’admet maintenant), et de définir d’autres priorités pour l’année 2009 en évitant les gaspillages et les politiques de prestige. Le maire s’est fait une grosse cagnotte pour la durée du mandat, mais pendant ce temps une majorité d’habitants souffre de perte de pouvoir d’achat et de pouvoir de vivre, c’est une politique clairement antisociale.

L’ADES organise tous les jeudis de 18 h à 19 h 30 au local du 12 rue Voltaire, des rencontres sur les dossiers chauds de la politique locale. Le 24 septembre le thème est : « Que faire, face à ces augmentations injustifiées des impôts ? ».

vendredi 11 septembre 2009

Blague auvergnate


Légende :


- Dis-donc Eric, j’ai une histoire de sans-papiers arabes qui va te faire mourir de rire.
- Cool Brice, mais dans le creux de l'oreille, hein ? et puis fais gaffe aux caméras quand même. Tu va pas nous faire deux fois de suite le coup des Auvergnats et des Auvergnoules...



Résumé des faits : A l'université d'été 2009 des Jeunes de l' UMP, devant une caméra qui enregistre tout, des militants UMP montrent un « Arabe » (membre de l'UMP) à Brice Hortefeux, celui-ci s’exclame : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes ».

samedi 4 juillet 2009

VIVE les AUTOROUTES VERTES!

[article remanié le 23 juillet 2009]
La propagande officielle est la soeur jumelle du mensonge. Deux exemples locaux récents raffraîchiront ce propos.

"Rocade Nord, chacun va y gagner !"


La semaine dernière, le conseil général de l'Isère -visiblement encore sous le choc de l'excellent score des écolos aux européennes- envoyait aux habitants de l'agglomération grenobloise un énième dépliant quadrichromie pour vanter les mérites de "sa" Rocade Nord.
Au mépris de quelques évidences, ce dépliant assène tranquillement qu'en plus de diminuer le trafic urbain (sic) leur gros tuyau à ouatures et camions sous la Bastille serait également capable d' assainir l'air pollué que l'on respire dans la cuvette (1) et même, de favoriser la création de logements et de nouveaux espaces verts. On n'exagère rien, c'est écrit bleu sur vert.



"Nouvelle tarification, on s'y retrouve tous !"



Samedi 4 juillet, c'est au tour du Syndicat Mixte des Transports en Commun (SMTC), de vanter les mérites de la nouvelle tarification "solidaire" des transports publics, dans un guide de 15 pages distribué dans les boîtes au lettres.

En un mot, désormais le mécanisme de tarification sociale ne repose plus sur l'examen de la situation personnelle de l'inpétrant(e), mais sur son quotient familial.

Ca signifie, en clair, la suppression de la quasi-gratuité pour les chômeurs (2/3 euros par mois) conquise de haute lutte par les mouvements de chômeurs, et la fin de l'abonnement Emeraude, très prisé des personnes âgées parce que gratuit lui-aussi. (voir ici). (2)

Mais comment osent-ils encore après celà parler de solidarité ?

La propagande officielle n'aurait finalement qu'une chose à craindre, à savoir, l'organisation d' une réelle consultation démocratique des habitants, après débat contradictoire et public.

(1) : Le DL consacre un article au nouveau revêtement qui permettrait ce miracle dans son édition du 23/07/09.

(2) : La liste ne s'arrête pas là: le 29 mai dernier la Commission Permanente du Conseil Général de l'Isère votait une augmentation de 25% du tarif des transports en car Transisère pour les jeunes de moins de 19 ans, les scolaires jusqu'au BAC, les apprentis jusqu'à 26 ans révolus, les personnes sous contrat de professionnalisation, et les demandeurs d'emploi dont l'indemnité est inférieure ou égale aux minimas sociaux. Ce sont donc une fois de plus les publics aux plus faibles revenus qui sont directement touchés par cette décision.

Note: Le SMTC, comme le projet de tunnel autoroutier urbain, sont politiquement pilotés, en gros, par la même majorité "UMPSPC" , regroupée dans une assemblée de gens eux-mêmes désignés par leurs collègues élus locaux, qui s'appelle " La METRO ".

vendredi 26 juin 2009

Pourquoi le Daubé est-il daubé ?


Dans sa deuxième livraison, Le POSTILLON "journal local paraissant à l'improviste", continue de creuser une question que tout grenoblois, même de droite, s'est posé au moins une fois dans sa vie. Si vous avez raté la sortie du numéro zéro courez acheter celui-ci. Question subsidiaire :

Où trouver le Postillon ?

A Grenoble:
Tabac-presse "le Malherbe" 1, av Malherbe
Bar-tabac "Yaz Café", 101 Galerie de l’Arlequin
Press’Bastille, 8 Cours Jean-Jaures
Bar-tabac-presse "La Cymaise", 6 quai Mounier (bout de la rue Saint-Laurent)
Tabac-presse "Mallah", 4 bis route de Lyon (à la Porte de France)
Restaurant La Bonne Heure, 65 avenue Alsace-Lorraine
Tabac-presse "Le Cigarillo" 54, avenue Félix-Viallet
Tabac-presse "Le Reinitas" 27, bd Clemenceau
Tabac-presse "Les Eaux-Claires" 22, rue des Eaux-Claires
Tabac-presse "Le Berriat" 97 crs Berriat
Tabac-presse "Sandraz" 50 crs Jean-Jaurès
Presse "Le Point Virgule" 25, rue Nicolas Chorier
Tabac-presse "Le Barillec et Cie" 5, rue Thiers
Librairie-cantine "Les Bas-Côtés" 59, rue Nicolas-Chorier
Café-Librairie "Antigone" 22, rue des Violettes

A Saint-Martin-d'Hères:
Tabac-presse "Croix-Rouge" 47, av Ambroise Croizat
A Fontaine :
Tabac-Presse "E. Vincenot", 28 rue d’Alpignano
et bientôt dans d'autres lieux...

mardi 2 juin 2009

Libération de Julien Coupat



Communiqué d'André Vallini

Député socialiste de l'Isère, ancien président de la Commission d'Outreau


Après des mois de recherches, sans doute aussi coûteuses qu'infructueuses aux quatre coins du monde et après des vagues d'arrestations, à l'évidence aussi médiatisées qu'improductives aux quatre coins de France, la justice, et le pouvoir qui a tenté de l'instrumentaliser, s'acheminent ensemble vers un fiasco politico-judiciaire.

Respectueux de l'indépendance de la justice et de la séparation des pouvoirs, je n'ai évidemment jamais pris la moindre position sur le fond d'un dossier dont je n'ai évidemment pas connaissance. J'ai seulement fait part depuis le début de cette affaire d'un doute: dans la mesure où il existe des possibilités de contrôle judiciaire allant jusqu'à l'assignation à résidence, dans la mesure aussi où il existe des possibilités d'empêcher toute concertation entre les protagonistes présumés d'une affaire et dans la mesure enfin où il existe des moyens de s'assurer des garanties de représentation d'une personne mise en examen, les magistrats avaient-ils des raisons assez nombreuses, sérieuses et objectives et des éléments assez nombreux, concrets et matériels pour maintenir Julien Coupat en prison pendant des mois. A l'encontre du principe cardinal de notre procédure pénale, qui veut que, même pendant une instruction judiciaire, la liberté soit la règle et la détention l'exception.

Dans le cas contraire, il s'agirait d'un abus manifeste, grave et caractérisé de la détention provisoire et donc d'une violation du principe de la présomption d'innocence.

Au-delà de la présomption d'innocence et de sa violation la plus grave qu'est la détention provisoire, cette affaire pose la question de la qualification pénale d’«association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste», notion beaucoup trop floue permettant d’englober des faits qui ne relèvent en rien du terrorisme, et de leur appliquer un régime dérogatoire qui réduit les droits de la défense.

[ ndlr : A noter que le député PS Arnaud Montebourg a quant à lui demandé la démission du ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, pour avoir "infligé sept mois de prison à un innocent". "Sept mois de prison infligés à un innocent pour faire monter une sauce politicienne au goût infect, dans n'importe quel pays démocratique, cela vaut une démission". ]

jeudi 28 mai 2009

CATER : l'accord-cadre du 18 mai 2009


Le CE de Caterpillar a mis en ligne plus de précisions sur l'accord-cadre signé le 18 mai par 3 syndicats sur 4 dans la boîte (FO-CFDT-CFTC sauf la CGT).

On peut y accéder ici : ACCORD-CADRE

L' accord final est soumis à référendum auprès du personnel à la rentrée, en octobre 2009.

Manque quand même cette précision : des salariés on déjà reçu leur lettre de licenciement ce mois-ci, avec effet dans le respect des délais légaux bien sûr (1).

Bref, à ce train-là, ne seront consultés en octobre que les gens assurés de rester en poste... Elle est pas belle la vie au MEDEF ?

Contre la criminalisation de l'action syndicale à Caterpillar, signez la pétition de l’Union départementale CGT de l’Isère et de la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie

(1) : Le code du Travail prévoit qu' au-delà de 250 licenciements, un délai minimal de 60 jours est exigé avant l'envoi des lettres en cas de licenciement collectif pour motif économique.

jeudi 21 mai 2009

Yodelice - Tree of Life

Double découverte sur le net ce mois-ci. JIWA, la plateforme de diffusion musicale cent pour cent FR haute qualité qui monte, qui monte, et pourrait nous faire oublier Deezer (surtout que ces derniers envisagent de mettre de la pub audio entre les morceaux : l' horreur ! ). Et Yodelice, artiste dont je ne sais rien, sinon qu'il a beaucoup de talent. L' intégrale de son dernier album est à portée de clic ci-dessous, sans pub.

lundi 4 mai 2009

CATER : ça branle dans le manche

A Grenoble, pour "Là-bas si j'y suis" François Ruffin est venu tendre son micro aux travailleurs de Caterpillar, lors du bloquage des "négociations" à la DDTE de l' Isère. Un reportage à ne pas rater, diffusé le 30 avril 2009.


Ecouter



N' hésitez-pas à donner un avis favorable, ceci permettra un meilleur référencement du reportage dans les moteurs de recherche.

mercredi 29 avril 2009

Brève histoire du premier mai


D'où vient cette journée fériée et chômée ? Et que lire sur le premier mai ? L'article Wikipedia est honnête, mais fragmentaire, et le style "Lagarde et Michard" (scolaire et muséologique si vous préférez) en rebutera plus d'un.
Oui, les grandes pages de l'histoire du mouvement ouvrier s'écrivent à l'encre rouge, "rouge du sang de l'ouvrier" comme dit la chanson. Après un rapide passage en revue des ressources sur la question, on lui préfèrera donc celui-ci, déjà publié à cinq reprises sur le site Rouge-Midi.


LES « TROIS HUIT »

Ainsi s’appelle l’organe officiel d’organisation de la manifestation internationale du 1er Mai. Dans son édition de 1895, Jules Guesde explique ce qu’il faut entendre par ce qu’il appelle le jour social de huit heures : « Ce que nous revendiquons, c’est une loi qui interdise de faire travailler plus de huit heures par jour. » Autrement dit, huit heures de travail, huit heures de repos et huit heures pour s’instruire et cultiver son corps.

Le décret du 2 mars 1848

Parce qu’« un travail manuel trop prolongé non seulement ruine la santé mais en l’empêchant de cultiver son intelligence porte atteinte à la dignité de l’homme », la IIe République par voie de décret réduit d’une heure la journée de travail. Elle passe à dix heures à Paris et à onze heures en province.
Sous la pression du patronat, ce décret est abrogé quelques mois plus tard, le 9 septembre 1848.

1868 : les huit heures aux États-Unis

Le gouvernement américain accorde, en 1868, la journée de huit heures à tous les journaliers, ouvriers, artisans, employés par l’administration fédérale.

1884 : congrès de l’American Federation of Labor

A l’occasion du IVe congrès de l’American Federation of Labor (AFL) qui se tient à Chicago en 1884, pour la première fois dans l’histoire du mouvement ouvrier est lancée l’idée d’organiser une manifestation un 1er mai afin d’aboutir à la journée de huit heures. Les congressistes de l’époque ambitionnent d’atteindre leur objectif le 1er mai 1886.

1886 : la grève de Chicago

Le 1er mai à Chicago éclate une grève. Elle sera suivie le 3 mai d’une manifestation des grévistes qui sera violemment réprimée par la police. Le bilan officiel des victimes sera de 6 morts et 50 blessés. Le lendemain au cours d’une grande manifestation de protestation une bombe est lancée contre les forces de police, lesquelles tirent sur la foule. Jamais le bilan exact des victimes ne sera communiqué. En revanche des militants seront par la suite arrêtés, condamnés sans preuve et exécutés.

1889 : le congrès de la IIe Internationale

C’est à Paris l’année même du premier centenaire de la Révolution française que blanquistes et guesdistes tiennent au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, le deuxième congrès de l’Internationale socialiste. Ce congrès décide qu’il sera « organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d’appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu’une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l’AFL, dans son congrès de décembre1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation. »

1891 : Fourmies

Dans une petite ville du nord de la France, une manifestation pacifique se rend en cortège à la mairie. La troupe, équipée des tout nouveaux fusils Lebel et Chassepot d’une portée de tir supérieure à deux kilomètres, tire à bout portant sur la foule. Parmi les morts, huit victimes ont moins de vingt et un ans, dont la jeune ouvrière Marie Blondeau et un jeune conscrit du nom d’Edouard Giloteaux. Habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, Marie Blondeau restera longtemps dans l’imagerie populaire comme une sorte de Vierge profane.

1919 : le traité de Versailles

La fin de la Première Guerre mondiale va sonner en deux temps l’avènement de la journée de huit heures. D’abord la loi du 23avril sur les huit heures est publiée au Journal officiel de la République française le 25avril. Ensuite, le 22 juin est signé (pour la France par Georges Clemenceau, par le président Wilson pour les États-Unis et par Llyod George pour la Grande-Bretagne) le traité de Versailles qui fixe dans son article 247 « l’adoption de la journée de huit heures ou de la semaine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n’a pas encore été obtenue ».

Dès lors les manifestations du 1er Mai porteront d’autres revendications que la journée de huit heures en particulier c’est lors de cette journée que s’exprimera la solidarité internationale, le refus des guerres et du racisme.

1926 : la revendication des congés payés

C’est sans aucun doute à l’occasion du congrès que tient la Cgt en 1926 (une partie de ses membres a fondé la Cgt Unitaire) qu’apparaît pour la première fois la revendication des congés payés pour tous les salariés (certaines professions les ont déjà obtenus). C’est également en 1926 que la Cgt prend position en faveur des assurances sociales. Une question qui n’avait rien de consensuel puisqu’à l’époque des syndicalistes étaient contre toute cotisation payée par les salariés.

1929 : la montée des périls en Allemagne

Dans l’histoire sociale et politique allemande, le 1er Mai 1929 restera marqué d’une pierre noire. Les manifestations sont interdites à Berlin par le préfet Zoot Giebel. Les manifestants passent outre l’interdiction. La répression sera sanglante. Elle fera trente-trois morts et deux cents blessés.


1936 : le 1er Mai du Front populaire


Dans l’histoire du 1er Mai l’année 1936 est certainement une des plus importantes. Plusieurs événements vont la marquer. D’abord dès le mois de mars se tient du 2 au 6 mars le congrès au cours duquel la Cgt se réunifie. Ensuite la manifestation du 1er Mai tombe deux jours avant les élections législatives qui vont porter au pouvoir les forces politiques du Front populaire. Enfin après un mouvement de grève mémorable sont signés en juin les accords de Matignon qui légalisent la semaine de quarante heures, les congés payés ainsi que les conventions collectives. L’année suivante le 1er Mai 1937 aura lieu sans doute la plus grande manifestation jamais organisée en France.

1941 : la fête du Travail

Si la notion de fête du Travail n’est pas une invention de la génération des années quarante, puisqu’on trouve cette formule sous la plume de Jules Guesde dès 1890, c’est bien le gouvernement de Vichy qui fait du 1er Mai 1941, par la loi Belin, un jour chômé et payé. Le 1er Mai devient « la fête du Travail et de la concorde nationale ». L’idée de légaliser cette journée de manifestation internationale sera reprise à la Libération mais avec un tout autre but que la promotion de l’ordre corporatiste.

1947 : journée chômée

En avril 1947, sur proposition du député socialiste Daniel Mayer et avec l’accord du ministre du Travail, le communiste Ambroise Croizat, le 1er Mai devient dans toutes les entreprises publiques et privées un jour chômé et payé. Cependant le 1er Mai ne sera pas assimilé à une fête légale.

1954 : les manifestations sont interdites

Alors que la guerre d’Indochine se termine pour les autorités françaises avec la partition du Vietnam, une autre guerre, une guerre sans nom commence en Algérie. Elle va durer huit ans. Dès lors les manifestations seront interdites dans Paris. Celle du 1er Mai 1954 se transformera en un rassemblement sur la pelouse de Reuilly.

1er mai 1968 à Paris

Il faudra attendre quinze ans pour qu’à l’initiative de la Cgt, à nouveau, le monde du travail se donne rendez-vous dans les rues de Paris pour défiler un 1er Mai. Le cortège -immense, on parle d’un million de manifestants - partira de la République pour se rendre à la Bastille symbole des libertés recouvrées.

1975 : la fin d’une guerre.

C’est la manifestation la plus importante de l’après mai 1968, et l'on fête aussi la fin de la guerre de Vietnam.

Depuis cette date les 1er mai n’ont pas failli à la tradition. Nous gardons tous en mémoire les manifestations énormes du 1er mai 2002, entre les 2 tours de la présidentielle, qui avait vu Le Pen présent au second tour.

samedi 25 avril 2009

Denis Bonzy et le pouvoir citoyen


Lu sur son blog cette analyse étonnante de Denis BONZY, élu libéral du canton de Vif - Isère et blogueur très actif, inspirée notamment par la lutte des salariés de Caterpillar. Extraits :

«La sortie de l'actuelle crise marquera la naissance de nouvelles situations dans des cadres multiples. L'imprévoyance des Gouvernements incapables de prédire l'arrivée de la crise va modifier significativement leur autorité. Nous sommes entrés dans une logique permanente de démocratie directe. Sur le plan Américain, Moveon.org a été la première structure à poser les jalons d'une telle évolution. Le pouvoir n'est plus à l'élu mais au citoyen à la condition que ce dernier ait conscience de ce transfert.
En trois semaines, les salariés de Caterpillar viennent de sortir du "politiquement correct" à trois reprises.
- 1) Ils refusent d'aller à l'Elysée. C'est un précédent considérable qui montre leur refus d'être enjolés par les "ors de la République" : 1er comportement atypique.
- 2) Ils appliquent la démocratie directe et le compromis n'est pas validé par la base. L'autonomie individuelle a fait son chemin et les "intermédiaires" ne "tiennent" plus leurs mandants : 2ème comportement atypique.
- 3) Ils refusent le referendum dans les locaux de la République (la Préfecture). Ce nouveau refus montre ou traduit l'impact désormais nul de toute proprosition notabilaire : 3ème situation atypique.

L'autonomie individuelle a effectué des progrès considérables ces dernières années.

Sur le plan politique, le scrutin de l'Ile de France au sein de l'UMP pour les régionales avec la victoire de Pécresse sur Karoutchi avait déjà traduit l'émancipation des militants sur les mots d'ordres de l'appareil. Sur le plan syndical, il en est de même. Le pouvoir est revenu à chaque citoyen. C'est une indiscutable avancée que de telles décisions de démocratie directe loin d'un politiquement correct qui a montré toutes ses limites sauf celles de la tromperie dans le temps

mardi 21 avril 2009

Les institutions européennes pour les nuls

Etant donné qu' à moins de deux mois de l'élection européenne, au lieu de faire leur boulot, les grands médias distraient le bon peuple à coups de faits divers saignants et de petites phrases politiciennes, il serait temps de réviser un peu...

Pour creuser la question: Elections européennes, mode d'emploi un bouquin de B.Cassen et L.Weber qui soulignent « la déconnexion générale entre les lieux de pouvoir européens et les espaces et individus affectés par leurs décisions, le Parlement jouant un rôle de bouche-trou et d’alibi démocratique en lieu et place des structures au sein desquelles les citoyens ont encore le sentiment (sans doute pour une part illusoire) de pouvoir intervenir, à savoir les structures nationales. » Pour matter les séances parlementaires hachées menu en vidéo : site du Parlement européen

mardi 14 avril 2009

STMicroelectronics champion de l’inégalité dans la répartition des richesses


STMicroelectronics, dont le capital est détenu à 13,75% par l’état Français, a un chiffre d’affaire annuel avoisinant les 10 milliards de dollars et possède plus de 2,2 milliards de dollars de Cash. STMicroelectronics est aussi une entreprise où des hommes sans scrupule s’enrichissent sur le dos de salariés qui créent les richesses. En haut c’est : 42 millions d’euros de rémunération annuelle pour 23 dirigeants, plusieurs centaines de millions d’euros de dividendes versées chaque année aux actionnaires… Qui a parlé de crise ? !!! Et en bas c’est : le non renouvellement des contrats CDD et intérim, des augmentations salariales gelées, du chômage partiel, des fériés désormais plus travaillés, plus aucune heures sup… Un pouvoir d’achat en crise !!!!

STMicroelectronics et l’argent public

Pour le site de Rousset (13), c’est 120 millions d’euros d’aides publiques entre 2003 et 2008 et des engagements non tenus en terme de création d’emploi. En 2009, ce sont encore 66 millions d’euros d’exonération de taxe professionnelle sans aucune contrepartie.

Pour le site de Crolles(38) c’est : 543 millions d’euros d’aides publiques entre 2002 et 2007, et en 2009 c’est 370 millions d’euros versés dans le cadre du programme Nano 2012 par l’état Français et le conseil général de l'Isère, avec le seul engagement de créer 650 emplois précaires.

STMicroelectronics précarise les salariés en chômage partiel

Les cadres en chômage partiel ne perdent pas d’argent, mais pour les autres, c’est une autre histoire… Leurs primes qui forment une part importante de leur revenu n’entrent pas dans le calcul des indemnités de chômage et les pertes peuvent ainsi aller de 100 à 450 euros. La direction, quant à elle, négocie avec l’état une convention qui doublera quasiment l’indemnisation qu’elle reçoit par heure chômée et par salarié, sans aucune obligation de la reverser. Sa seule proposition est un plafond de 15% de perte par semaines chômées… INSUFFISANT !!!! En contrepartie de cette convention et des millions d’euros d’aides publiques généreusement donnés, l’ Etat a le devoir d’obliger STMicroelectronics à rémunérer tous les salariés en chômage partiel à 100% et de revaloriser les salaires chaque année.

STMicroelectronics détruit l’emploi

Le plan de départ volontaire « GAMAE » n’est en fait qu’un plan social déguisé. Les organisations syndicales qui signent ce type d’accord devraient exiger que chaque départ d’un CDI soit remplacé par une nouvelle titularisation,au risque de voir l’emploi se précariser de plus en plus jusqu' à disparaître.

source : G38 + salariés de ST

lundi 30 mars 2009

Remiller défends le pape


Lu sur le blog de Jacques Remiller, député UMP de la huitième circonscription de l' Isère (extraits):

"Alors qu'une fois de plus les propos du Pape ne sont que partiellement rapportés dans de trop nombreux médias, perdant ainsi leur sens réel, je déplore que la classe politique française se soit empressée de partir à la chasse aux sorcières ! [...]

Ce que le Pape a avant tout rappelé, c'est que la voie la meilleure, la plus prévoyante et la plus efficace pour combattre le fléau du sida et protéger la vie humaine réside dans une véritable éducation à la responsabilité, la recherche médicale et la diffusion des thérapies, et l'assistance aux malades."

La suite de ce plaidoyer alla Palestrina   ici

vendredi 20 mars 2009

Ce n'est qu'en raison du désordre croissant


CE N'EST QU'EN RAISON DU DESORDRE CROISSANT, DANS NOS VILLES, DE LEURS LUTTES DES CLASSES,
QUE CERTAIN D'ENTRE NOUS DECIDERENT DE NE PLUS PARLER DES GRANDS PORTS, DE LA NEIGE SUR LES TOITS, DES FEMMES, DU PARFUM DES POMMES MURES DANS LE CELLIER, DES IMPRESSIONS DE LA CHAIR,
TOUT CE QUI DONNE A L'HOMME SA RONDEUR, SA CHALEUR HUMAINE,
MAIS DE NE PLUS PARLER QUE DU DESORDRE, DONC, D'ETRE PARTIAUX, SECS, MELES A TOUTES LES AFFAIRES DE LA POLITIQUE, PRIS AU "PEU NOBLE" VOCABULAIRE DE L'ECONOMIE DIALECTIQUE,
AFIN QUE CETTE TERRIBLE PROMISCUITE DES CHUTES DE NEIGE -ELLES NE SONT PAS QUE FROIDES, NOUS LE SAVONS- DE L' EXPLOITATION DE L'HOMME PAR L' HOMME, DE LA CHAIR SEDUITE ET DE LA JUSTICE DE CLASSE,
NE SUSCITE EN NOUS UN ACQUIESCEMENT A CE MONDE DIVERS ET BARIOLE,
UN PLAISIR COMPLICE AUX CONTRADICTIONS D'UNE AUSSI SANGLANTE VIE,
VOUS COMPRENEZ... BERTOLT BRECHT

mercredi 11 mars 2009

Dogmes abjects


Ce fait divers s'est passé à Recife, au Brésil. C'est un peu dur, éloignez les enfants.

" Une petite fille de neuf ans se plaignait de maux de ventre. Le 25 février 2009, sa mère l’a emmenée au centre de santé, pour découvrir qu’elle était enceinte de jumeaux, suite à des viols répétés commis par son beau-père. Interrogée, Maria révèle qu’elle est victime d’abus sexuels depuis l’âge de six ans. C’est cette vie sexuelle précoce qui a provoqué un déclenchement de ses règles avant l’âge. Son beau-père a reconnu les sévices devant la police.

Le cauchemar n’est pas terminé. Maria a le droit d’avorter, elle se situe même dans les deux seuls cas qui permettent légalement l’avortement au Brésil : le viol et la mise en danger de la santé de la mère. Dans les autres situations, c’est impossible, comme dans le reste de l’Amérique latine, hormis à Cuba et dans la ville de Mexico où un référendum a récemment légalisé l’interruption volontaire de grossesse. Le ministre de la santé voudrait lancer un débat sur la question au Brésil, arguant d’une part que les grossesse précoces brisent les vies des adolescentes, et rappelant le nombre de femmes qui meurent en tentant des avortements sauvages. Des centaines tous les ans.

Dogmes abjects

Mais il se heurte à la détermination de l'Eglise catholique, prête à tout pour, au contraire, en finir avec les deux exceptions de la loi brésilienne. Elle vient de le démontrer avec l’histoire de Maria. Sa mère a été poursuivie par les autorités religieuses, qui ont convaincu le père de Maria de s’opposer à l’interruption de grossesse. La gamine a dû être transférée dans un autre hôpital, pour un avortement d’urgence, à quinze semaines de grossesse. L’enfant mesure 1,33m et pèse 36 kilos. Selon le directeur de la maternité, les risques pour sa vie étaient énormes, son corps n’étant pas prêt à porter deux enfants, sans même mentionner le drame psychologique. Maria a finalement réussi à se faire avorter il y a deux jours, mais l’Eglise vient d’annoncer l’excommunication de tout le corps médical responsable de l’acte." (...)
(extrait du récit de Lamia Oualalou - Blog de Mediapart)

La perversité des curés est à son comble : "un avortement est plus grave qu'un viol"... et manifestement, c'est même plus grave selon eux que trois ans de viols répétés sur une enfant et sur sa soeur à peine plus âgée...
A ce point d'ignominie intellectuelle, on ne peut que gerber. Le dogme, c'est la négation de l'homme. C'est un absolutisme aveugle. Des religions sans pitié ni pardon pour les femmes ne méritent pas de vivre..

Dom José Cardoso Sobrinho (c'est le nom de la vieille baderne de curé qui a conduit cette campagne odieuse) à été nommé au poste d'archevêque à Recife, par Jean-Paul II, en 1985, à la la place de Dom Helder Camara, qualifié en son temps "d'évêque rouge" pour assurer la reprise en main des fidèles.

Modeste consolation : les catholiques perdent 1% de fidèles par an.

vendredi 6 mars 2009

L'auto-entrepreneur, stade utime de la précarisation


Le gouvernement invente les auto-entrepreneurs. Ce nouveau statut permet depuis le 1er janvier 2009 aux salariés, chômeurs, retraités, étudiants ou autres - en somme à tout le monde - de développer une activité complémentaire pour augmenter leurs revenus.

Selon François Brottes, député PS de l' Isère qui s' est particulièrement opposé au statut d'auto-entrepreneur lors de son examen à l'Assemblée, ce statut peut amener le salarié "au stade ultime de la précarisation" : (...) " La question du pouvoir d'achat et des salaires est clairement posée. Si les gens sont obligés de faire des heures supplémentaires, de travailler le dimanche et de créer en plus leur boîte pour pouvoir survivre, il y a un petit problème. Cela montre qu'il y a une très mauvaise répartition entre les revenus financiers et les revenus du travail. Le statut d'auto-entrepreneur, c'est le stade ultime de la précarisation. Ce dispositif permettra à une entreprise de demander à son salarié de renoncer à son contrat de travail et de devenir son propre patron. Comme, par ailleurs, le gouvernement a fait sauter la possibilité de pouvoir faire requalifier en salariat le lien de subordination entre un client et son unique fournisseur, on aura une logique d'externalisation du salariat. Tout cela au prétexte que les gens ont le droit d'organiser leur travail. C'est une fausse liberté qui est organisée. Tout cela obéit à une logique parfaitement organisée, traitée dans différents textes du gouvernement, qui consiste à vider le statut du salarié de sa substance." (...)
Extrait d'une interview donnée au journal Le Point. Texte complet ici

mercredi 18 février 2009

Solidarité avec les populations des DOM


Solidarité avec les travailleurs et la population de Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane !

Appel commun isérois



Depuis le 20 janvier, c’est la grève générale en Guadeloupe à l’appel d’un collectif de syndicats, associations et partis politiques, le "Lyannaj Kont Pwofitasyon" (LKP : "Collectif contre l’exploitation").

Le mouvement s’est étendu… A la Martinique avec le "Collectif du 5 février". A la Réunion, un collectif inter organisations appelle à une journée de grève générale et de manifestation le 5 mars. En Guyane, un collectif d’associations vient de lancer un appel à une marche de protestation mercredi "contre la vie chère"

Dans ces "départements d’outremer", les travailleurs et les peuples refusent de payer une crise qui n’est pas la leur. Une crise dont le poids est, pour eux, alourdi par les liens de dépendance vis-à-vis de la métropole et par l’emprise des grandes familles coloniales : 1% de la population y contrôle 90% de l’industrie agro-alimentaire, la moitié des terres et 40% de la grande distribution.

En tête des revendications, celles contre la vie chère :
- Relèvement immédiat de 200 à 300 euros des bas salaires, des retraites, des minima sociaux, des bourses étudiantes…
- Baisse des prix des produits de consommation courante, des carburants… Revendications aussi, en matière d’emploi, de logement, de santé et de services publics, d’agriculture et d’environnement, pour l’avenir des jeunes…

" L’Etat n’a mis que deux heures pour trouver 360 milliards pour les banques, mais il ne peut rien faire pour les travailleurs en 24 jours ? " (Elie Domota, porte parole du LKP). Par contre, des gendarmes mobiles sont envoyés en renfort depuis la métropole : premières interpellations musclées ce 16 février, en Guadeloupe.

Nous tous, qui étions dans la rue le 29 janvier et qui nous sommes, à nouveau, donné rendez-vous pour le 19 mars, exprimons notre solidarité avec ceux qui, en Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane… sont "debout contre les profiteurs" et contre l’Etat Sarkozy.

Leur combat est le notre. Nous refusons, comme eux, de payer la crise.

Tous ensemble, Solidarité !

RASSEMBLEMENT SAMEDI 21 FEVRIER - 15 H RUE FELIX POULAT - GRENOBLE



Premiers signataires : ATTAC Isère; CADTM; Centre d’Informations Inter Peuples (CIIP) ; UD CGT; Comité Traite Négrière et Esclavage ; Courant Continu; Cultures et Dialogue; CURAR, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique; Forum Social des Quartiers Populaires–Grenoble (FSQP) ; France-Amérique latine Isère; FSU; Iran Solidarité ; L’ADES ; La Gauche Cactus; Les Alternatifs ; Lutte Ouvrière ; Maroc Solidarité Citoyenne; MRAP; Nil Isère ; Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ; Pour une Alternative à Gauche (PAG 38) ; PCF Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) ; Parti de Gauche (PG); Pas à Pas ; Pour une Alternative à Gauche (PAG ); Pour une Alternative Syndicale (PAS 38) ; SUD Education; SUD PTT; Les Verts.

Grenoble, le 19 février 2009.

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