mercredi 31 mars 2010

Geekeries

Une oeuvre musicale de 1000 ans


" Longplayer est une œuvre musicale destinée à durer mille ans. Son exécution a débuté le 1er janvier 2000 et devrait se poursuivre sans répétition jusqu'au 31 décembre 2999."
(notice Wikipedia)

Celà fait seulement un peu plus de 10 ans que ça à commencé : vous ne serez jamais en retard d'un concert.
Pour écouter Longplayer, coller le lien suivant directement dans votre lecteur préféré : http://longplayer.org/listen/longplayer.m3u ( Itunes ou VLC recommandés)

Neuneu password

 What's My Pass publie le "top 500 des plus mauvais mots de passe de tous les temps". Le site privilégie les mauvaises habitudes du monde anglo-saxon. Pour connaître son équivalent en français, pas besoin de chercher loin. N' importe quel administrateur réseau peut satisfaire vore curiosité...

Old School CSS


Le look du site critique états-unien The Vile Plutocrat ("L'infâme ploutocrate") consacré aux ultrariches (!) imite la mise en page d'un journal début du siècle. Original, reposant et efficace : sur la forme, c'est une réussite graphique et technique.
Le vrai tour de force consisterait à fabriquer des sites graphiquement à l'identique quel que soit le navigateur. C'est  quasi impossible. Et les graphistes intégrateurs, quel que soit leur niveau, n'y sont vraiment pour rien.


Blague geek


1. La cellule humaine contient l'équivalent de 75 Mo d'informations génétiques.
2. Un spermatozoïde en contient la moitié, soit 37.5Mo.
3. Un ml de sperme contient 100 millions de spermatozoïdes.
4. En moyenne, l'éjaculation dure 5 sec et contient 2,25 ml de sperme.
5. Cela signifie que le débit du membre d' un homme est égal à (37.5MB x 100000000 x 2,25) / 5 = 1 687 500 000 000 000 octets / seconde = 1,6875 Тerabyte / sec

Donc un ovule est capable de résister à une attaque DDoS de 1,5 téraoctet par seconde, en ne permettant qu'à un seul (!) tout petit paquet de données de passer, ce qui en fait le meilleur pare-feu freak du monde!

L' inconvénient, c'est que ce minuscule paquet de données bloque invariablement le système pendant les 9 mois qui suivent !

Source reddit.com
Traduit de l'anglais par nos soins, donc à vos frais.



Perle d' utilisateur (authentique)


Au boulot, Toto vient voir son responsable informatique, car il a reçu un mail avec une pièce jointe scannée à l'envers (rotation à 180°).
Toto : "Comment je fais pour l'imprimer à l'endroit ?..."
Réponse : "Tu imprimes comme ça, voilàààà... et tu retournes la feuille !".
Toto : "Ah ouais, pas bête !"

Tirée et adaptée en langage politiquement correct de PEBKAC.fr (Problem Exists Between Keyboard And Chair)

jeudi 18 mars 2010

Régionales en Rhône-Alpes : le second tour, vu de gauche

Ce bulletin de vote vous est gracieusement offert par Le Monolecte




C'est fait. Entre les deux tours, et au terme d'un marathon légal de 24 heures, les prétendants à la future majorité de l'assemblée de Charbonnières (ndlr: siège du Conseil régional Rhône-Alpes) ont composé une belle majorité-de-gestion rose-verte-rouge prête à briguer vos (maigres) suffrages.

C'est comme ça dans toutes les régions, à deux ou trois notables exceptions près.

Sans surprises, la répartition des postes clé est conditionnée, sous direction socialiste, à l'acceptation de la "solidarité de gestion".

Voici donc à quoi va ressembler politiquement leur majorité :

Il y aura des oui-ouistes (pro Traité Européen 1 et 2), des nonistes, et des anti-Maastricht de la première heure.

Des gens favorables au vélo, au multimodal intelligent et au ferroutage, et des partisans des rocades et tunnels autoroutiers urbains, ou ferroviaires et transalpins.

Les partisans discrets de l'autonomie des universités et ceux qui ont combattu la réforme pendant des mois en battant le pavé.

Des tenants de la "décroissance sélective" et des productivistes à visière enfoncée jusqu'aux oreilles.

Il y aura ceux qui versent des subventions à de grosses boîtes qui délocalisent et licencient; et ceux qui ont soutenu la lutte des Cater'.

Il y aura au sein de cette majorité, les promoteurs des "pôles de compétitivité" , et des gens favorables au droit à un emploi pour tous (durable et relocalisé).

Il y aura des pro-nucléaire et des anti.

Il y aura ceux pour qui le soutien de Rhône-Alpes à la candidature d'Annecy au prochains Jeux olympiques d'hiver est acquis, et ceux qui la rejettent.

Il y aura les amis de l'industriel du tourisme Pierre et Vacances (1), et quelques opposants à son projet de Center-Park à Roybon.

Tous "solidaires" dans un même exécutif ?

On pourrait continuer la liste, au risque de lasser.

Front de Gauche : ils n'ont pas signé mais...


"Nous serons tous dans la même majorité, pour défendre une politique. Mais nous ne sommes pas d'accord sur tout et nous revendiquons la possibilité de défendre nos propres idées" à déclaré un élu communiste sortant, François Auguste, à l'issue des négociations.

Instruits des échanges d'amabilités d'avant premier tour entre le FdG et le PS de l'Hérault, et de péripéties d' entre-deux tours assez rudes en Bretagne ou dans le Limousin, pour n'évoquer que ce qui se voit le mieux, nous voilà priés de croire quand même au Père-noel rappelés aux vertus d'un dialogue constructif avec les barons socialistes hégémoniques en Rhône-Alpes...

Comment concilier une vision des choses et son contraire ? Comment pour certains, continuer à prétendre faire barrage à la contre-révolution néolibérale, tout en soutenant ipso facto l' orientation des présidents socialistes de régions, qui jusqu'ici n'ont fait que l'accompagner ?

C'est juste impossible.

Nous défendons une vision sociale de l'écologie

(phrase tirée du tract de second tour de la liste Queyranne, lisible en cliquant le lien)

Pour ne reprendre par exemple que la question du projet Center-Park de Roybon, on a pu lire que pour Europe Ecologie, qui met "au centre de sa politique économique le principe de «conditionnalité des aides» " (en clair, n’aider que les entreprises qui fournissent un effort en matière environnementale), le refus de Center Parcs pourrait devenir une condition incontournable dans la négociation d’entre deux tours avec le PS.”

La majorité des élus socialistes et communistes sortants ont quand à eux soutenu cette opération de promotion immobilière aux retombées sociales et écologiques inacceptables (2), en l'assortissant d'arguties telles que l'emploi, le tourisme vert (sic), le développement durable (re-sic) et le développement de la filière bois,.

Tandis que les Verts locaux ont affiché et affichent toujours leur opposition très nette à ce projet, qui a déjà bénéficié d'une enveloppe régionale de 15 millions d'euros "sans aucune forme de débat démocratique".

Sur ce point comme sur les autres, que savons-nous de leurs négociations d'entre deux tours ? Mystère !

Comme l'écrivait Gilles Kuntz (élu Alternatif grenoblois) au sujet de ces Conseils Régionaux à majorité socialiste : " La liste est longue des renoncements d’une politique dont on peut chercher ce qui la différencie de celle d’une «droite moderne» "


Jamais la gôchunie n'a autant mérité son petit chapeau pointu sur le "o". Mon annulaire me dis qu' elle sera toutefois, très, très mal (ré)élue. Heureusement, l' épouvantail F-Haine (3), réapparu dimanche dernier et en lice dimanche prochain, comme le souvenir douloureux de l' alliance FN/UMP sous la présidence de Charles Millon sont encore dans les têtes et fourniront le coup de pouce indispensable pour l'emporter.

Finalement, le brouillard des idées frelatées d'Europe Ecologie (4), l' étoile montante du capitalisme vert, est une aubaine pour Monsieur Queyranne et ses amis. Ceux-ci l'ont parfaitement compris. Après les communistes et les Verts, les écotartuffes sont si parfaitement solubles dans la bouillie des pratiques politiciennes. Leur chef de file Daniel Cohn-Bendit le prouve tous les jours ad nauseam.

Nonobstant le théâtre d'ombres électoral, toute perspective d'émancipation sociale véritable semble, pour l'heure, avoir été comme avalée toute crue par un hypercapitalisme galopant que rien ne peut arrêter.

JMB

(1) A noter que celui-ci mettra le premier coup de pelle mécanique immédiatement après l'entrée en fonction de la nouvelle assemblée.
(2) Voir le site des Opposants à Center-Park
(3) Sur la réapparition du FN, on peut lire " Régionales, le retour du FN" de Jean-Paul Damaggio.
(4) Voir article de Vincent Cheynet au billet précédent
Billet entièrement remanié jeudi 18 mars

vendredi 5 mars 2010

Europe Ecologie ou le triomphe de la société du spectacle


Beau spectacle que celui d'Europe-Ecologie hier soir halle Clémenceau à Grenoble. Emergeant de la grisaille dans cette morne campagne électorale, ils ont réuni un casting brillant et nombreux -ne manquait que Cohn-Bendit, pas prévu, et Cécile Duflot, empêchée- et offert une prestation du groupe No Mad en conclusion du meeting.
Pour la deuxième fois depuis les européennes 2009 et le rasssemblement de la Bastille, EE a réuni 1000 à 1200 participants, faisant de cette soirée du 4 mars 2010, le plus gros succès politico-festif grenoblois.

A les entendre, nos euro-écologistes veulent rien moins " qu' aider à changer le monde" ( les derniers mots de Noel Mamère). La ferveur allant crescendo, entre deux tables-rondes bon chic, on put ouïr quelques formules fleurant bon la révolution, verte d'abord, évidemment, mais rouge-rose et un peu sociale aussi, enfin, son parfum. Pour finir de vider le marigot à gauche de la gauche, tout en rassurant le bobo au centre. Tout fait ventre !

La réalité d' EE est "un peu" différente, et là l'euphémisme est de trop. Nous reproduisons ci dessous sans son aimable autorisation, de larges extraits d'un article de Vincent Cheynet paru dans La Décroissance, numéro de mars 2010, auquel j'ai aussi emprunté le titre afférent.

Pourquoi le reproduire quasi in-extenso ? Pour trois raisons : Une, parce que ce journal papier, pas assez diffusé en kiosque, n'existe pas sous d'autres formes; deux, parce qu' on a apprécié l' angle du papier, mis en musique sur l'air de "que sont mes amis devenus, que j'avais de si près tenus". Trois, pour vous convaincre de le soutenir, en vous abonnant vous aussi...
JMB

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"Faire de la politique autrement" était le mot d'ordre de l'écologie lorsqu'elle est entrée en politique dans les années 1970. Quarante ans plus tard, c'est la société du spectacle qui triomphe chez les Verts. sa dénonciation était pourtant un des fondements de l'écologie politique.

" On a fait un casting plutôt de mecs, de vieux, blancs et cumulards ! L'anti-Vert, quoi, et on disait que ça ne marcherait jamais. Et ça à marché..." Figure historique des Verts, c'est ainsi qu'Etienne Tête plaidait pour la reproduction aux régionales de l'expérience des électins européennes dans le Progrès du 13 juin 2009. Beau succès! Alain Bucherie vient quant à lui de quitter les Verts. Cet élu de La Rochelle observe: " les Verts sont aveuglés par la peopolisation et la recherche de starisation pour leurs listes " (Sud-Ouest, 4-1-2010).

Résultat de casting

Augustin Legrand, très médiatique fondateur des Enfants de Don Quichotte, Philippe Meirieu, pédagogiste médiatique, Robert Lion, haut fonctionnaire promoteur du quartier de la Défense, Yves Paccalet, auteur à succès et écologiste malthusien... Il ne s'agit plus de trouver des écologistes capables et de les faire connaître, mais d'un véritable casting où les candidats sont recrutés en fonction de leur notoriété.

Laurence Vichnievsky est une bonne représentante de cette logique. Magistrate médiatique, elle a été parachutée tête de liste d' Europe Ecologie pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Etrangère à l'écologie politique, elle se vante de tutoyer Nicolas Sarkozy au nom d'une "relation amicale ancienne" (RMC, 21-1-2010).

Reproduisant dans l'altermonde le cas de Jean Sarkozy, il s' en est fallu de peu que Marie Bové, fille de José, ne soit tête de liste Europe Ecologie en Aquitaine. " Les chiens ne font pas des chats ", argumentait son soutien le député-maire-avocat-écrivain Noël Mamère ( Sud Ouest,20-10-2009). Parce que les rois font des princes, et les ouvriers des alcooliques ?..

La politique est justement l'endroit où tout doit être mis en oeuvre pour s'affranchir au maximum des déterminismes sociaux. Au contraire, les listes des Verts pour les régionales s'alignent sur l'audimat, écartant les militants expérimentés. Au regard de la contestation de la société du spectacle, la liste écologique est la pire des listes de l'échiquier politique.

En 1980, dans son ouvrage Le Feu Vert, Bernard Charbonneau affirmait : " Le développement, donc la nécessité de le freiner, devrait être le delenda est carthago à chaque instant rappelé, faute duquel les diverses critiques ou actions d'un mouvement écologiste manquent d'un fondement. S'il veut désigner un adversaire, le nucléaire n'en indique qu'un aspect, tandis que le développement les englobe tous. (...)
En choisissant le train contre l'auto sans mettre en cause le développement, on en arrive à soutenir le TGV, donc un pas de plus vers la destruction de la Bourgogne. Tandis que si l'on pose la vraie question: pourquoi Paris-Lyon en deux heures au lieu de quatre ? La réponse devient très claire. (...) Les innombrables menaces qui mobilisent les écologistes et risquent de les disperser ne sont que les multiples effets d'une seule cause : la religion, donc la pratique aveugle du développement (ou croissance) technique et économique. (...) C'est sur ce point que les vrais défenseurs de la nature et de l'homme se distingueront des zélateurs officiels de "l'environnement" et de la "qualité de vie"
. " (réédition Parangon, 2009).

Poil de yack

Où sont les Verts aujurd'hui ? Tous ou presque sont de l'autre côté du clivage décrit par l'écrivain. Ils se transforment à l'image de la société : quand on est incapable de changer le monde, on change les mots. [ ndlr : preuve que Cheynet connaît bien son sujet ]

Puisque la société refuse d'évoluer, investissons l'étiquette verte et le tour est joué. le logo de MacDonald n'est-il pas devenu vert ? Sarkozy et AREVA ne sont-ils pas les champions mondiaux de la défense de la planète ? "Tout est durable puisque rien ne l'est", oberve l'écologiste Stephen Kerchkove. A Lyon, où est fabriqué ce journal, ce sont les Verts, à travers leur chef Gilles Buna, deuxième adjoint, qui mènent les politiques pour la construction des tours commerciales, les parkings souterrains ou même la vidéosurveillance.

Eric Loiselet, candidat débauché du Parti Socialiste par les Verts, finit par tenir à l'intérieur de ce parti des discours autrefois réservés aux détracteurs des écologistes : " Loin d'être des partisans de la décroissance, du retour à la bougie et de la dépopulation, [les Verts veulent] retrouver le chemin du développement économique, de la dynamique démographique et tourner enfin la page du XXe siècle " (AFP, 1-2-2010).

Aux universités d'été des Verts, un de leurs élus, Jean-Marc Brûlé, affirmait que " tous les directeurs de développement durable des grands groupes sont des alliés objectifs", et de préciser que les autres écolos sont des écolos " en poncho en poil de yack " (20 Minutes, 22-8-2009). Le TGV, le greenwhashing et la haine des écolos comme nouvel horizon utopique des Verts ?

Tout celà à au moins le mérite de la clarté : c'est devant les caméras de télé que "Gaby" , le frère et stratège de Daniel Cohn-Bendit, déclare vouloir faire d' Europe Ecologie un parti qui aille "de José Bové à Nathalie Kosciusko-Morizet [la secrétaire nationale adjointe de l' UMP] " ( Canal +, été 2009).

Paillasson pour apparatchicks

Parallèlement, où sont les objecteurs de croissance sur les listes vertes ? Nulle part ! ou presque, car bien entendu, quelques exceptions utilisées comme idiots utiles viendront contredire cette analyse. " Nous sommes pour une croissance sélective, et non pour une décroissance comme veulent le faire croire nos détracteurs", avertit la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, en vidant de son sens le projet politique de la décroissance dans des arguties "quantitatives" et "sélectives" (Choisir, 12-2009).

Si les vedettes, des élus socialistes et jusqu'à un sarkozyste -Cohn-Bendit voulait débaucher Martin Hirsh - sont couramment sollicités par les Verts, les téléphones des "cinglés" (comme nous a qualifiés Daniel Cohn-Bendit) restent silencieux. Rassurez-vous, nous ne sommes pas jaloux. Et pourtant, nos idées ressemblent à s'y méprendre à celles des écologistes lorsqu'ils sont entrés sur la scène politique voici trente ans. Nonobstant : ceux qui portent désormais ces idées sont devenus infréquentables. C'est à cette dérive que l'on mesure le recul d'un parti devenu, à de notables exceptions près, un paillasson destiné à satisfaire les ambitions d'apparatchiks avides de pouvoir. Avant de quitter les Verts pour le Parti de Gauche, Martine Billard déclarait: " J'estime à deux mille le nombre d'élus et de salariés politiques, sur cinq mille adhérents réels. Ca finit par peser très fortement." [ndlr: même au PS qui n'est pourtant qu' un parti d'élus, le ratio est bien inférieur] (...) On a l'habitude d'ironiser chez les Verts en disant que, dans le parti, il y a les élus, les salariés d'élus, et ceux qui veulent prendre leur place."
Pour gagner ces places, la décroissance ne rapporte pas. Aussi les Verts ont-ils vendu ce qu'il leur restait d'âme au héraut médiatique du capitalisme vert, Daniel Cohn-Bendit. Résultat : l'écologie politique est plus encore l'alliée du productivisme (vert) et du capitalisme (durable).

Cri outré

Lecteur élu des Verts, je devine ton sourire condescendant ou ton sursaut de notable offusqué dans ta vertu. Tu renverras invariablement de tels propos à l'outrance qui qualifie son auteur. Tu nous fais bien rire : ce jeu rhétorique est usé jusqu'à la corde et vieux comme le monde. Les esclavagistes au XVIIIe siècle n'avaient de cesse de se présenter comme des "modérés", qualifiant les militants abolitionnistes d'extrémistes.

La décroissance milite pour la sortie de l'économisme, c'est-à-dire le refus de mesurer la réussité à travers des critères comptables. Il en est de même pour l'électoralisme : le succès de la morale politique ne se mesure ni à travers les sondages, ni au nombre de voix, ni au nombre d'articles de presse. Même si tout celà est très important, celà demeure second à nos yeux. Nous sommes d'abord des démocrates, mais nous savons que des demi-fous (Georges W. Bush) ou des dictateurs (Napoléon III) sont sortis des urnes. " Vous voulez gagner ou vous voulez avoir raison ? " demandait cet été Dany l' Orangé aux Verts, en les enjoignant d'aller dans le sens du courant. Le mal du monde est dans cette formule où les considérations stratégiques supplantent les convictions. (...) Même celui qui incarnait la version contemporaine d' Astérix s'est rendu au marketing politique.

Stars et cumulards

La démocratie se retrouve ainsi sclérosée au profit de quelques individus. Nous l'observons directement à Lyon avec le tandem Gérard Collomb (PS) et Gilles Buna (Verts). Après une décennie de mise en place de leur potentat grâce à un jeu de pions, il faudrait quasiment une révolution pour arriver à les chasser du pouvoir. Limiter à un mandat non renouvelable l'exercice politique devrait être une priorité de la République pour éviter le carriérisme politique, ou la mise en place d'une forme de néo-féodalisme. le non-cumul des mandats était d'ailleurs un des principes légaux des Verts. le mettre en application révolutionnerait la vie démocratique de notre pays, y compris désormais dans le parti écologiste (...)

VINCENT CHEYNET

jeudi 4 mars 2010

Oscar 2010 du cynisme


And the Winner is... la banque Goldman-Sachs, conseillère financière de l' Etat Grec.
Dessin de Pétillon piqué au Canard Enchaîné .

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