lundi 25 octobre 2010

On lache rien special GRE (2)

A l’initiative du syndicat CGT STMICROELECTRONICS Crolles, l’entrée des marchandises sera bloquée mardi 26 octobre 2010 à partir de 8h.
Les salariés sont invités à se joindre à cette initiative ainsi que toutes et tous ceux qui peuvent se rendre à STMICROELECTRONICS Crolles, 850 rue Jean Monnet.




MANIFESTATIONS UNITAIRES JEUDI 28 OCTOBRE et SAMEDI 6 NOVEMBRE

10h et 14H30 crs J. Jaurès à GRENOBLE
10h parking Diederichs à BOURGOIN
10h gare Sncf à LA TOUR DU PIN
10h place de la République à ROUSSILLON
14h30 champ de Mars à VIENNE

Motion des travailleurs de Continental-Clairoix

[ Résumé des épisodes précédents  (en serrant les dents) ]
Sur autorisation spéciale du directeur général du Travail Jean-Denis Combrexelle datée du 5 octobre, Xavier Mathieu, ouvrier et délégué CGT chez Continental-Clairoix a été sacrifié : sur les neuf délégués syndicaux de Continental ayant formé un recours hiérarchique contre la décision de l'Inspection du Travail de Compiègne d'autoriser leurs licenciements pour raison économique (décision rejetée au motif que «l'employeur ne démontrait pas avoir recherché le reclassement aux meilleures conditions possibles des intéressés au sein du secteur d'activité du groupe»), Xavier Mathieu est le seul dont le ministère a validé le licenciement, au motif mensonger qu'il aurait refusé un reclassement en Moselle.
Ce qui permet à Continental de ne pas lui verser le fruit des accords du plan social obtenu par son combat : 2 années de salaires et une prime de départ «extra-légale» de 50.000 €, en plus des indemnités conventionnelles 

Motion des travailleurs de Continental-Clairoix au ministre du Travail, monsieur Woerth et au Premier ministre.

Nous, les travailleurs de Continental- Clairoix, tenons à exprimer notre indignation et notre colère face à la nouvelle agression de votre gouvernement à notre égard et à celui de tous les travailleurs qui dans le pays entendent mener le combat pour défendre leurs droits et leur avenir.


Le ministre du Travail, dans le cadre du recours contre le licenciement de représentants du personnel qui lui était soumis, vient d’écrire que la fermeture et le licenciement des 1120 salariés de l’usine de Continental-Clairoix étaient totalement fondés et justifiés. 

En mars 2009, madame Lagarde, messieurs Chatel, Fillon et le président de la République, monsieur Sarkozy lui-même, avaient solennellement dénoncé les méthodes de voyou de la direction de Continental, en condamnant cette fermeture qui n’avait comme justification que de faire monter le prix des actions dans le cadre des manipulations boursières de ce géant de l’industrie. Les faits l’ont largement confirmé depuis et vous êtes bien placé pour le savoir.

Alors, au moment où près de 700 travailleurs de Continental ont décidé d’assigner Continental devant les tribunaux pour demander justice, vous avez décidé d’écrire cela, en connaissance de cause, pour venir au secours des actionnaires de ce groupe.


Mais en plus, comme si cela ne suffisait pas, vous vous êtes acharné contre notre porte- parole Xavier Mathieu, en donnant votre accord, et pour lui seul, à son licenciement. Pour cela, vous avez osé écrire qu’on lui aurait proposé un reclassement et qu’il l’aurait refusé ce qui est faux et vous le savez. Ainsi non content de violer la loi vous avez eu recours à des mensonges grossiers.


Ce que vous ne supportez pas, c’est que nous les travailleurs de Continental-Clairoix, avons relevé la tête, que nous nous sommes battus pour défendre notre peau, et que nous vous avons fait reculer, vous et Continental en vous obligeant à maintenir jusqu’à aujourd’hui et jusqu’en 2012 notre contrat de travail. Ce que vous ne supportez pas, c’est que depuis des mois la majorité d’entre nous est descendue dans la rue aux côtés de tous les autres travailleurs, car nous avons conscience que le combat contre les licenciements, contre les attaques sur les retraites et toutes les agressions présentes et à venir sont un seul et même combat pour refuser que la classe ouvrière paye avec sa peau la garantie des profits des patrons et des actionnaires.


Nous exigeons l’annulation de la mesure prise.


Adoptée à Compiègne le 12 octobre 2010


Lire aussi  "Xavier Mathieu, chômeur"  et cet article de Chronique-Ouvrière.fr

vendredi 22 octobre 2010

On lache rien (2) ; liens, sites,adresses, rendez-vous


Soutien aux grévistes des raffineries

- Intersyndicale de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) :

http://www.raffineriegrandpuits.fr/
 
- Fédération nationale CGT de l’industrie chimique :
Les dons par chèque sont les bienvenus. Les chèques sont à libeller à l’ordre de la FNIC-CGT et à adresser à l’adresse suivante : Coordination CGT Total, à l’attention de Christine Kipfer, Bureau A0102, 24 cours Michelet, La Défense 10 92069, Paris La Défense Cedex.

Merci encore pour votre soutien.
Bien cordialement, Christine Kipfer, Secrétaire de la Coordination CGT Total


La fédération CGT de la chimie, majoritaire dans de nombreuses raffineries, consacre une page à la collecte de dons sur son site.  Un tract d'appel au don de la CGT de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), avec une adresse où envoyer les chèques. La page Facebook des grévistes de la raffinerie de Feyzin (Rhône), avec un lien vers Paypal pour faire des dons en ligne. 

CAISSES DE GREVE



CGT
La Cgt met à disposition pour tous ceux qui veulent exprimer leur solidarité financière, un compte intitulé : « Cgt Solidarité Luttes Retraite »
Vos dons sont à mettre à l’ordre de
« Cgt solidarité luttes retraite »
et à retourner à l’adresse :
« Cgt solidarité luttes retraite »
263 rue de Paris
93100 Montreuil



UNION SYNDICALE SOLIDAIRES
Pour répondre aux nombreuses demandes de solidarité financière en direction des grévistes, le soutien peut être adressé à l’ordre de Solidaires qui s’engage à rendre publiques les sommes récoltées et leur affectation.
Envoyez vos chèques à l’ordre de l’Union syndicale Solidaires
(en précisant « Solidarité grévistes retraites » au dos)
à l’adresse suivante :
UNION SYNDICALE SOLIDAIRES
144 BOULEVARD DE LA VILLETTE – 75 019 Paris


http://www.solidaires.org/article33397.html


  • Le site Solidaires pour une grève efficace, créé par Adrien Kempf, se propose d'organiser la collecte, et recense également à la rubrique "Comment donner/autres caisses" les adresses pour envoyer ses dons aux postiers, aux routiers, etc.
  • Dans le Club de Mediapart, le blog d'Adrien Kempf relaie ces initiatives.  
Sites indé
http://www.7septembre2010.fr/ (discret sur ses origines, et très cousin de http://www.frontpopulaireanticapitaliste.fr/ !)
http://solidarites.soutiens.org ( titre " Portail des Luttes" , créé par le Collectif pour une Alternative au Libéralisme – Marseille Est.)

    jeudi 21 octobre 2010

    On lache rien - Special GRE

    Les employés de la ville de GRENOBLE en grève occupent le poste d'alimentation carburant des véhicules de la ville à la PROPRETE URBAINE JACQUARD, rue Honoré de Balzac à Grenoble depuis ce matin (21/10).

    Merci de faire connaitre largement cette info et de passer les soutenir sur place. Boissons chaudes bienvenues :)

    Ceci permet le blocage de tous les véhicules de nettoyage de la ville et peut permettre le démarrage dans d'autres secteurs d'activités et s'étendre à d'autres communes et à la Métro (service des ordures ménagères comme à Marseille).

    mercredi 20 octobre 2010

    Collectons 50 millions pour les salariés en grève

    Collecter 50 millions d’euros pour les salariés des secteurs en grève ( SNCF, raffineries, routiers, enseignants etc..) c’est jouable.  
    par André Martin, co -fondateur du site http://www.retraites-enjeux-debats.org/

    Collecter 50 millions d’euros pour les salariés des secteurs en grève ( SNCF, raffineries, routiers, enseignants etc..) c’est jouable.
    Le Solidaires’thon c’est l’une des solutions.
    Il suffit que les intersyndicales de ces secteurs organisent les modalités pratiques de ce Solidaires’thon.


     Quand une réforme est désapprouvée par 75% des Français et qu’elle est imposée par un monarque qui n’a plus la confiance que de 25% des Français, il doit bien avoir des solutions, dans un pays en principe encore en démocratie, pour obtenir le retrait de cette réforme. Si la démocratie avait été respectée, un référendum aurait été organisé. Ce référendum était d’autant plus indispensable que Sarkozy a répété à plusieurs reprises qu’il ne toucherait pas au droit à la retraite à 60 ans, car il n’avait pas sollicité un tel mandat pendant sa campagne de 2007. Ce référendum qu’il nous vole, il existe un moyen simple, original et rapide de l’organiser.
    Nous l’appellerons le Solidaires’Thon. Nous suggérons cette appelation uniquement pour signifier que, si nous voulons une efficacité à grande échelle, il faut impérativement s’inspirer des modalités très efficaces de collectes des dons ... du Téléthon (collectes sur les lieux publics, dans les manifestations du 16 puis du 19 octobre, promesses de dons, publication en continue et médiatisée du total des dons récoltés etc …)

    Les caractéristiques de la situation actuelle sont les suivantes :

    Les trois quart des Français sont opposés à cette réforme-ci et sont prêts à apporter leur soutien à telle ou telle forme d’actions pour être entendus. Les grèves et les manifestations sont des leviers, mais nous devons en trouver d’autres, complémentaires.

    · Pour des raisons multiples qu’il faut analyser précisément (1), des millions de Français ne peuvent pas faire grève, ou n’osent pas faire grève, ou jugent que ça ne ferait ni chaud ni froid à leur employeur. Mais des millions sont prêts à peser très fort, si nous sommes capables de leur proposer des modalités efficaces de soutien aux grévistes.

     · Il y a ceux, très nombreux, que l’on entend déclarer lors d’interviews : « j’ai 2 enfants, 3 crédits … je voudrais bien faire grève, mais je ne peux pas me permettre de perdre 80 euros par jour ». Cette réalité dramatique, Sarkozy et le Medef la connaissent bien. D’où leur risque calculé que des grèves massives et généralisées étaient peu probables.

     · Certes, les manifestations continuent de s’amplifier. Mais il faut comprendre qu’une course de vitesse est engagée. Le calendrier de Sarkozy était habile : présentation du projet le 16 juin, conseil des ministres début juillet, passage en force à l’Assemblée Nationale par le vote du 15 septembre, puis passage en force au Sénat d’ici le 15 octobre (reporté de quelques jours). Par rapport à ce calendrier, les mobilisations des confédérations ont été prises de vitesse : 5 journées de mobilisations d’ampleurs croissantes, mais étalées sur 1 mois et demi ! … De plus les étudiants viennent de commencer leur année universitaire et leurs actions d’information et de sensibilisation ont débuté il y a à peine 1 à 2 semaines.
     · la recherche de l’unité syndicale est certes nécessaire, mais l’unité syndicale à tout prix a, de fait, conduit à un flou sur les objectifs (retrait/pas retrait … quels points non négociables ? ... quels points négociables ? …) et à un flou sur les modes d’actions susceptibles d’atteindre les objectifs
     · résultat de tout cela : la confédération dont le poids est toujours déterminant dans ce genre de confrontation sociale majeure (la CGT) est tiraillée entre différentes préoccupations légitimes : souci de laisser aux salariés le soin de décider démocratiquement de leurs modes d’action dans leurs entreprises, volonté de ne « pas lâcher », hésitation à demander le retrait du projet de réforme, crainte (fondée) qu’un grand nombre de salariés qui voudraient faire grève ne puissent pas financièrement se le permettre, avec le risque à la clé que le monarque ne soit pas contraint de jeter l’éponge.
     Comment sortir de cette situation ubuesque où une réforme désapprouvée par 75% des Français risque d’être imposée à notre pays par un monarque qui n’a plus la confiance que de 25% des Français ?
    Partant du constat que ¾ des Français sont prêts à soutenir les grévistes, mais que seulement un pourcentage beaucoup plus restreint estiment pouvoir faire utilement grève dans leurs entreprises, une solution en découle. Celle qui consiste à organiser à très grande échelle la solidarité financière avec tous les secteurs stratégiques en grève. Ce qui, à l’évidence, permettrait à ces secteurs de tenir le temps nécessaire, en attendant que d’autres secteurs stratégiques les rejoignent, voir prennent le relais.
     Evaluation très grossière des dons qui pourraient être recueillis :
     · Si les 2/3 des 3 millions de manifestants donnent en moyenne 5 euros, ça donne 10 millions d’euros.
     · L’apport d’une journée de salaire pour ceux qui ont des salaires qui le permettent et de 10 euros pour les salariés au SMIC (1/100 ème de leur salaire mensuel), ça donne … (faites les calculs).
    · Les dons possibles des retraités non présents aux manifs pourraient permettre de recueillir entre …. et ….
     · Ceux qui risquent de devoir travailler 2 ans de plus si la réforme passe sont probablement prêts à faire des dons significatifs pour y échapper.
     Ajoutons à ces catégories, tous ceux qui, même parmi les gens aisés, sont prêts à s’offrir le plaisir de voir le monarque avaler son chapeau … comme son copain Villepin y avait été contraint avec le CPE.
     Il n’est donc pas déraisonnable d’estimer que le montant total du soutien financier aux grévistes pourrait se situer dans une fourchette entre xxxx millions d’euros et zzzz millions d’euros (à compléter après calculs).
    Nous publierons prochainement :
     · Un projet d’appel, simple et court, à cette solidarité financière à grande échelle, signé par quelques premiers signataires : personnalités connues et leaders syndicaux des cheminots, des raffineries et d’autres secteurs en grève reconductible. Si vous êtes a priori prêts à co rédiger et à co signer un tel appel, faites-nous le savoir dès maintenant
     · Il faudrait qu’un grand média (Mediapart ou … ou …) accepte d’héberger cet appel, avec publication en continu des signataires
     · Autre idée : le 16 octobre, chaque manifestant pourrait arborer un badge ou une pancarte avec « J’ai donné 10 € au SOLIDAIRES’THON » - « J’ai donné 10 € pour gagner le RETRAIT » - « J’ai donné 20 € pour faire plier Sarko » …..
    Voilà, l’idée du Solidaires’thon (ou du le Grévit’hon) est sur les rails. Il appartient aux intersyndicales des secteurs en grève d’en faire connaître très vite les modalités pratiques. Et pour permettre des collectes massives dans les manifestations du 16 puis du 19 octobre.
     Il suffit à ces intersyndicales de faire connaître, au plus vite et le plus largement possible, les adresses des CCP où les Français pourront envoyer leurs dons. Ainsi que la ou les adresses mail où ils pourront envoyer leurs promesses de dons. Ainsi que le site qui annoncera, à intervalles réguliers, le montant total des dons recueillis sur la France entière.
     Pour ne pas perdre de temps :
    · Transmettez très vite autour de vous cette idée d’un Solidaires’Thon. Notamment aux intersyndicales de cheminots et des raffineries
     · Discutez ces propositions dans vos sections syndicales d’entreprise

     Avant que le Solidaires’Thon se mette en place, il serait utile d’évaluer très vite si beaucoup de citoyens pensent qu’il s’agit d’une idée potentiellement très efficace et devant être lancée absolument. De toute façon, il n’y a rien à y perdre et tout à y gagner. 

    Une suggestion pour recueillir vos avis : ceux qui souhaitent le lancement du Solidaires’thon peuvent le faire savoir en signant l’appel « Retraites, Chômage : Arrêtons la désinformation ! » sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?page=article&id_article=6
    Dans la case Profession vous pouvez mettre « OK Solidaires’thon »
    André Martin,


     Publication et diffusion autorisées, même si cette contribution est susceptible de quelques modifications.
    Certes de nombreux salariés du privé n’osent pas se lancer dans une grève de plusieurs jours et se limitent souvent à des débrayages pour aller aux manifestations. Mais n’oublions pas que 5 à 10% de grévistes pendant 2 jours, dans une entreprise du privé, ça ne fait généralement ni chaud ni froid à l’employeur. Les salariés sont même contraints de rattraper ensuite leur boulot en retard ! Ces situations sont très majoritaires chez les cadres et les techniciens. Dans de tels cas de figure, il est certainement plus utile et plus habile que ces salariés puissent verser à une caisse de solidarité aux grévistes une partie des 1, 2 ou 3 jours de pertes de salaire qu’ils étaient prêts à sacrifier. Ne déduisez pas de ces réalités que nous suggérons aux catégories de salariés évoquées que nous les invitons à … en payer d’autres pour faire la grève à leur place.
     Il en est exactement de même dans beaucoup de secteurs de la Fonction Publique : si les salariés perdent des jours de salaires, l’employeur n’en a rien à cirer. Mieux, il se frotte les mains puisqu’il fait des économies.
    Les retraités non plus ne peuvent pas utiliser le levier de la grève.
    Il y a donc des dizaines de millions de Français qui ne peuvent pas peser par la voie classique et traditionnelle de la grève. Même si, bien entendu, le rôle des fédérations syndicales est d’œuvrer pour élargir les grèves à un certain nombre d’autres secteurs susceptibles d’exercer une pression économique forte. L’organisation à très grande échelle de la solidarité financière avec les grévistes permet aussi de mesurer et de faire connaître le niveau de sympathie et de soutien dont bénéficient les salariés en grève reconductible.



    Un camp de " boyaux rouges" devant l'Assemblée

    Les Unions Locales CGT du Pas-de-Calais appellent depuis hier 19/10/10 à faire vivre un point de ralliement Place du Palais-Bourbon, devant l'Assemblée Nationale. Elles appellent tous les salariés à les relayer chaque jour, jusqu 'au retrait de la contre-réforme des retraites (et plus si affinités) .

    Extrait de l'appel :

    " (...) À partir du 19 octobre et jusqu’à l’abandon soyons des milliers de camarades à nous relayer jour et nuit par roulement de régions entières pour être présents devant l’Assemblée Nationale. Comme en 1997, avec les occupations des ASSEDIC par les privés d’emplois, comme en 2006 avec le CPE, nous créerons l’émulsion qui permettra la victoire et cela sans perte de salaire abusive. Cette proposition n’est pas révolutionnaire, mais à pour but de répondre à la demande des syndiqués et des salariés avec au bout la vraie victoire par l’abandon de la réforme. La CGT forte de ses 700'000 adhérents peut tenir des semaines et elle aura le soutien des millions de salariés sympathisants, elle sera le moteur de ce bras de fer démocratique, et sera à l'avant-garde de cette forme de mobilisation et d’action de masse. Même si le gouvernement entend envoyer les forces de l’ordre pour nous déloger, ce sera de sa responsabilité car le droit de s’opposer, le droit de faire grève et le droit de manifester sont des droits inscrits dans la Constitution… Nous ne laisserons pas faire ! Avec cet appel, la base est écoutée, et comme demandé, c’est elle qui donne ainsi le signal de la mobilisation générale nationale et interprofessionnelle. Et nous appelons l’intersyndicale à se joindre à cette expérience nouvelle contre cette réforme qui n’a de sens que de faire payer encore plus les travailleurs et de les faire mourir au travail et pour le travail et les profits. A Paris à partir du 19 octobre – soyons des milliers chaque jour devant l’Assemblée Nationale par roulement… et le soutien d’un Peuple ! (...) "

    Lire l'appel complet ici

    (1) Selon Wikipedia, boyaux rouges est l'un des sobriquets traditionnels des habitants du Pas-de-Calais.

    lundi 18 octobre 2010

    Ardennais passez les premiers

    UN TOAST à l'intersyndicale des Ardennes :)

    " ... L'intersyndicale (CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires, Unsa, CFE-CGC) des Ardennes a voté vendredi à Charleville-Mézières un appel à la grève générale reconductible à partir du lundi 18 octobre contre la réforme des retraites. Les responsables syndicaux partant d'un constat de "vrai ras-le-bol" et d'une "saturation" du fait que "le gouvernement ne prenne pas en compte les revendications et les attentes de la population". "Pour nous c'était une démarche naturelle", a déclaré la secrétaire générale de la CFDT des Ardennes.
    Cet appel est débattu dans les entreprises ardenaises lundi matin. On annonce des débrayages à l'usine PSA (Peugeot Citroën) de Charleville-Mézières, qui compte 2.300 salariés...
    "

    (site national du NPA)

    dimanche 17 octobre 2010

    Soudais à la manif

    De Michel Soudais, (journaliste à Politis) , message twitter, samedi 16 Octobre : 

    Place de la bastille, l'Internationale chantée par plusieurs cortèges fait un retour remarqué au top 50 des chants de manif.  
    #16oct

    jeudi 14 octobre 2010

    Un parfum de révolution

    " Comme un parfum de révolution qui flotte dans l'air "... Rap/musette de saison, issu du dernier album de MAP. Ca commence par quelques mots de Madame Jeanne Moreau (Jeanne, with love) et ça continue péchu. Profitez !

    On lâche rien, nananère !


    Action !

    • Jeudi 14/10 : Rassemblement devant le MEDEF à Grenoble à 10 heures
    • Vendredi 15/10 : Rassemblement de 12 h à 14 heures sur le campus universitaire ( amphi Weil )
    • Vendredi 15/10 : Rassemblement au rond point Malherbe à Grenoble à 12 heures
    • Samedi 16/10 : Manifestation à 14h30 à Grenoble ( Cours Jean Jaurès ) avec un RDV pour les postiers en tenue devant la poste de Gambetta

    Après la gauche

    Paris rendue au peuple

    Paris rendue au peuple sous le soleil, de son zénith à son déclin, dans la douce lumière rasante de l'automne ... Une vidéo presque sans commentaires signée Seb Musset.
    On remarque l'apparition d'une marionnette géante, allégorie de la Justice sociale (?) conçue et animée par des comédiens du Théâtre du Soleil, en dignes fils d' Ariane, si je puis me permettre. Seul, Seb ne pouvait couvrir que la moitié de la manif, qui était dédoublée dès l'origine. C'est quand même très réussi. Merci à lui pour ces images.


    SebMusset

    " Sarkozy  (...) fait annoncer qu’il va retirer le bouclier fiscal (...) encore une diversion ratée, des millions de gens retiennent qu’il retire ce qui lui était le plus cher, ce qui était le symbôle proclamé de toute sa politique, donc il peut, il va retirer pareillement la loi retraite. Hé oui, il le peut et…  d’ailleurs il va le faire. (...) On approche du retrait de cette sale loi de pillage des retraites (...)
    "... Encore un effort, tous ensemble dans l’unité : le 16 octobre..."

    (Gérard Filoche, billet : Fort Chabrol à l' Elysée  jeudi 14 octobre 2010, à lire dans son intégralité)

    lundi 11 octobre 2010

    Les métallos CGT pour la grève reconductible en Isère après le 12

    ...C' est la décision unanime de l' assemblée générale des syndiqués de la métallurgie CGT à la veille de la journée d'action du 12/10 sur les retraites. 

    Communiqué et photo ci-dessous affichent une tranquille détermination et un moral assez haut à l' USTM-CGT. Tant mieux, hein, on n'y est pas habitués !

    Mais quelle sera la portée de ce mot d'ordre dans une branche qui a particulièrement souffert de la désindustrialisation et de la désaffection syndicale ces dernière années ? Réponse demain et les jours suivants...

    " Ce matin, il a été décidé – à l’unanimité - lors de l’Assemblée Générale (AG) de la métallurgie :
    - d’une GREVE RECONDUCTIBLE dans la métallurgie après le 12/10/10
    - que dès lundi 11 octobre 2010, des Assemblées Générales devaient avoir lieu dans chaque syndicat avec les salariés
    - et que tous les ELUS CGT (CE – DP – CHSCT) devaient se mobiliser sur le dossier RETRAITE et donc en faire une PRIORITE

    L’USTM-CGT a été mandatée par l’Assemblée Générale pour contacter les autres Organisations Syndicales. Un courrier va être fait et leur être adressé pour une rencontre le lundi 11 octobre 2010 à 13h30 dans les locaux de l’USTM CGT Isère.
    Tous les syndicats devront faire remonter à l’USTM les décisions prises lors de leurs Assemblées Générales à savoir « sur combien d’heures de grève ils partiront ».

    Des rassemblements auront lieu, et seront discutés en interpro.
    Nous allons gagner, C’est ce qui ressort de l’Assemblée Générale !
    Le 12 octobre prochain doit mobiliser fortement dans les grèves et encore plus dans les manifestations prévues. "


    Virginie SIMON-CHAUTEMPS
    Secrétariat UL CGT de Grenoble / USTM CGT Isère


    lundi 4 octobre 2010

    Noix d'honneur au préfet Le Douaron

    Le Canard Enchaîné du 29.09.2010


    Le nouveau préfet Le Douaron a été nommé en Isère par Sarkozy à l'été 2010. On vous fait grâce du rappel des circonstances particulières de son installation, que chacun connaît...  
    Ce Le Douraon est un peu atypique. Il n'est pas issu de la haute administration. C'est un super-poulet dans un uniforme de Préfet. 
    Un type de terrain qui soigne deux choses : sa réputation d'homme à poigne, et une fidélité sans failles à notre omniprésident, à qui il doit une grande partie de sa promotion. 
    Le bleu est sa couleur préférée, il en mettrait partout. Seulement voilà, en ces temps d'austérité budgétaire (sic) on rabiotte sur tout à Bercy, y compris sur les effectifs policiers. 

    Eric Le Douaron a donc probalement été parachuté à Grenoble pour enquiquiner la municipalité socialo-communiste -qui peut dormir sur ses deux oreilles face à une opposition UMP locale médiocre, ridicule et émiettée- et calmer les vélléités sécuritaires du maire Michel Destot qui réclame un "Grenelle de la Sécurité" (sic). 

    Que ces socialistes fassent du social s'ils veulent, mais qu'ils ne viennent pas brouter les plates-bandes sécuritaires de l'omniprésident !

    Accessoirement, le nouveau préfet veillera en personne au maintien de l'ordre dans les quartiers sensibles, mais avec les mêmes moyens que son prédécesseur.

    Le hic en effet, tous calculs faits, c'est que le soi-disant "renforcement" des effectifs policiers se fera à moyens constants, soit environ pour l'agglo, 600 hommes sous la houlette du super-flic le Douaron, le même nombre que sous son prédécesseur en 2010, à quelques matraques près...

    JMB

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    Contre le business des réseaux sociaux privatifs et leurs nuisances

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